Des élus fatigués mais heureux
Leurs commentaires à chaud!
Accès a recueilli pour vous les commentaires de quelques élus de la région au lendemain de l’élection. Si la plupart d’entre eux se disent épuisés de la campagne, tous semblent excités à l’idée de se lancer dans le travail pour améliorer le sort de leur communauté.
Pour Réjean Charbonneau, nouveau maire à Sainte-Adèle, le message a passé. «On a n’a pas fait de promesses pour se faire élire, dit-il. On a exposé nos orientations et on a demandé à la population ce qu’elle en pensait. Les gens sont prêts à nous aider bénévolement. Ils veulent mettre la main à la pâte. Que ce soit pour faire un marché public à l’îlot Grignon ou pour mettre en place des nouveaux sentiers de plein air ou encore développer les pentes 40-80. Cette fois, ils ont senti qu’ils avaient une écoute.»
À Saint-Hippolyte, Bruno Laroche est galvanisé par sa victoire en tant que maire. «Déjà en décembre 2008, on avait 7 à 8 candidats potentiels, confie l’ex-conseiller municipal. On a commencé notre porte à porte en juin. Chacun des candidat a fait un travail extraordinaire. Ça augure bien pour les 4 prochaines années.» Bruno Laroche soutient qu’il n’y a pas une seule promesse avancée qui ne soit irréaliste. Avant de mettre en branle sa plate-forme 2009-2013, celui-ci entend revoir l’exercice budgétaire de l’administration précédente et réévaluer les projets en cours.
Germain Richer compare la campagne qui vient de se terminer à un véritable marathon. «On a commencé le 1er juin, pour terminer avec 4 semaines intensives de travail. Je me battais pour plus de cohérence et de transparence et notre campagne a porté sur ces thèmes, de dire le nouveau maire de Prévost. Il faut une mission et une vision.»
Visiblement enjouée, Nicole Davidson vante la constitution de son conseil, formé de 4 femmes. La nouvelle mairesse de Val-David y inclus la candidate indépendante Manon Paquin. «Elle va se greffer à nous», dit-elle avec assurance. Heureuse d’arriver en poste avec une équipe pratiquement complète, Mme Davidson confie qu’elle aurait eu plus de difficulté à insuffler sa vision de la politique municipale en travaillant avec des gens avec qui elle avait moins d’affinités. Mais elle devra d’abord combler les postes de directeur général, de comptable et de responsable à l’environnement, laissés vacants récemment. «J’aimerais des jeunes avec de l’ambition et des idées neuves», confie-t-elle. Dans le dossier du parc Dufresne, Nicole Davidson promet «d’essayer de gérer en bonne mère de famille. Je vais commencer par rencontrer Jacques Brien et lui dire autre chose qu’un bonjour en passant.»
Clément Cardin promet de poursuivre dans la continuité. «Contrairement à 2005, je suis fonctionnel dès maintenant. J’ai hâte de travailler dans différents dossiers et j’ai déjà un colloque la semaine prochaine sur les matières résiduelles.» Le dossier de la construction d’une salle polyvalente adjacente à la gare de Piedmont continuera de cheminer. Clément Cardin promet une inauguration au printemps. Au cours de son second mandat, le maire de Piedmont entend également valoriser la marche et l’exercice physique. «J’ai quelques idées là-dessus», laisse-t-il tomber.
La nouvelle mairesse de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, Linda Fortier, arrive en selle avec toute son équipe. Excitée, la nouvelle conseillère Lisiane Monette affirme être déjà redescendue sur terre. «Je suis très contente d’être élue, dit-elle. Je suis native d’ici et j’ai toujours travaillé dans des projets communautaires. Maintenant le défi, c’est de répondre aux attentes des citoyens.» Fière de faire partie d’une formation mixte de 4 hommes et 3 femmes, Lisiane Monette soutient que cela permettra un bon équilibre au sein du conseil municipal. «Il y avait beaucoup de changement dans l’air. C’était le temps à Sainte-Marguerite de voir des nouveaux visages.»