Fausse monnaie : La GRC offre une formation gratuite
Par Thomas Gallenne
L’équipe du programme Commerçants contre la fausse monnaie de la Gendarmerie royale du Canada offre aux commerçants et aux professionnels du Québec une formation gratuite, afin de sensibiliser le public sur ce phénomène. Il s’agit, selon la GRC, d’une excellente occasion de bien reconnaître les éléments de sécurité des billets canadiens et américains, incluant la nouvelle série en polymère.
La présentation est entièrement adaptée aux besoins des commerçants. Elle leur permet d’accroître leurs connaissances sur les mesures de protection et les ressources disponibles pour les aider à détecter la contrefaçon de monnaie. La rencontre, d’environ 30 minutes, est offerte en français ou en anglais. L’équipe se déplace dans les entreprises afin d’offrir un service flexible et efficace. Du matériel informatif est remis afin de sensibiliser tous les employés de l’organisation.
La formation a été conçue en collaboration avec l’Équipe d’intégrité financière de la GRC à Montréal, ainsi qu’avec la Banque du Canada (http://www.banqueducanada.ca/) et les Services secrets américains
(http://www.secretservice.gov/).
Les commerçants intéressés peuvent obtenir de plus amples renseignements au 1 800 771-5401 ou par courriel à cdiv.communications@rcmp-grc.gc.ca.
Une contrefaçon vieille comme le monde
La contrefaçon existe depuis qu’on a inventé la monnaie. Presque tous les documents peuvent être contrefaits. Outre la monnaie, ceci peut comprendre les cartes de crédit, les cartes de débit, les passeports, les extraits de naissance, les cartes d’assurance sociale, les chèques de voyage, les licences de mariage et les permis de conduire, les billets d’autobus et d’avion, ainsi que les mandats. Auparavant, le faux-monnayage ne posait pas de problème majeur au Canada pour les organismes d’application de la loi. Cependant, les progrès technologiques dans le domaine des arts graphiques ont attiré l’attention des éléments criminels au début des années 60.
Par conséquent, les taux d’activité de faux-monnayage ont augmenté considérablement en 1962, une tendance qui se maintient depuis. Même si les chiffres pour les deux dernières années montrent que les taux de contrefaçon sont à la baisse, la facilité d’accès à des ordinateurs personnels améliorés et abordables ainsi qu’à la technologie de reproduction de l’image a complètement changé la nature de la contrefaçon. Il s’agit d’un problème international.
Les données recueillies par le Bureau national de lutte contre la contrefaçon (BNLC) de la GRC font état d’une réduction du nombre de billets de banque contrefaits écoulés, passant de 141 502 en 2007 à 107 689 en 2008. Ces données font également état d’une augmentation du nombre de billets de banque contrefaits saisis par la police dans le cours d’une enquête, passant de 22 018 en 2007 à 232 511 en 2008.