Jean-Marc Lacoste discute de la politique alimentaire libérale

Par Éric-Olivier Dallard

Pour une politique alimentaire au service des régions rurales

Le chef du Parti libéral, Michael Ignatieff, a rendu public son engagement visant à adopter, dès son élection, une politique alimentaire canadienne favorisant la production et la mise en marché de produits alimentaires locaux de qualité pour les régions rurales.
«Il nous faut retrouver un plus grand nombre de produits locaux sur les tables des familles, parce que notre santé et notre économie en dépendent», a dit M. Ignatieff. «Les agriculteurs du Québec et du Canada produisent les aliments les plus sains, les plus sûrs et de la meilleure qualité au monde, et grâce à la première politique alimentaire nationale complète du Canada, nous allons les aider à acheminer vers nos tables une quantité plus importante de leurs produits.»

La première politique alimentaire nationale complète, qui sera mise en œuvre par un futur gouvernement libéral, mettrait, selon le parti Libéral, l’accent sur cinq domaines d’intervention:

Des revenus stables pour nos agriculteurs: implanter des programmes agricoles pratiques et fiables, en partenariat avec les agriculteurs, et rétablir le fonds Agri-Flexibilité afin d’offrir des programmes régionaux souples qui aideront les agriculteurs québécois à assumer leurs frais de production.

Des modes de vie sains: créer un Fonds d’achat local de 80 millions de dollars pour promouvoir les marchés de producteurs locaux et les aliments locaux par le biais de programmes tels que Le Québec dans mon assiette; lancer un programme Enfants en santé de 40 millions de dollars visant à aider 250 000 enfants de familles ayant un faible revenu à avoir accès à des aliments sains produits localement ; introduire progressivement un étiquetage santé et des normes rigoureuses sur les gras trans; et lancer le programme des choix sains pour aider les Canadiens à prendre des décisions éclairées en matière d’alimentation.

Des aliments sûrs: mettre en œuvre toutes les recommandations du rapport Weatherill ; investir 50 millions de dollars pour améliorer l’inspection des aliments et s’assurer que les aliments importés respectent nos normes nationales strictes.

Gestion environnementale des terres agricoles: renforcer les programmes environnementaux relatifs aux terres agricoles du Canada, améliorer la gestion des engrais et des pesticides et récompenser les agriculteurs pour des initiatives viables sur le plan de l’environnement.

Leadership international: faire la promotion des aliments canadiens sur les marchés étrangers et élargir la part du Canada sur les marchés d’exportation de haute valeur tout en contribuant à la sécurité alimentaire en Afrique et dans les pays les plus pauvres de la planète.
«Les agriculteurs nous ont dit qu’une nouvelle politique alimentaire nationale doit servir à la création de programmes régionaux souples, élaborés par et pour les agriculteurs», a ajouté Jean-Marc Lacoste. «C’est pourquoi nous collaborons avec les agriculteurs du Québec pour soutenir des programmes tels que l’ASRA (Assurance stabilisation des revenus agricoles), de façon à réduire leurs cotisations.»

Le secteur agroalimentaire représente un emploi sur huit et une activité économique de 42 milliards de dollars par an, mais la crise économique a ébranlé le pilier de nos collectivités rurales au point où ce pilier – nos fermes – menace de s’effondrer.
«Il est impossible de prévenir la maladie, de lutter contre l’obésité ou de contrôler les coûts du système de santé sans qu’on retrouve un plus grand nombre d’aliments locaux sains sur notre table, a ajouté Monsieur Lacoste. Au cours de la prochaine décennie, nos agriculteurs auront un rôle crucial à jouer dans la recherche de solutions aux défis liés à la santé.»

La politique alimentaire nationale constitue le second volet de cette initiative.

Jean-Marc Lacoste qui est candidat fédéral libéral de Laurentides-Labelle a visité plusieurs fermes dans la région, dont la Ferme Runaway Creek à Arundel. Monsieur Michael Rossy, propriétaire et exploitant de cette ferme, offre plus de 160 variétés de légumes et de fruits biologiques, ainsi que des herbes, des œufs, du poulet et des viandes. Monsieur Rossy offre également ses services de consultations pour aider ceux qui seraient intéressés à démarrer leur propre entreprise de culture biologique dans les Laurentides. «Une politique alimentaire canadienne concentrerait ses efforts sur le développement agricole dans les régions rurales» a ajouté M. Lacoste.

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