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La Fondation de l’Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme cherche 20 aventuriers pour grimper le Kilimanjaro au nom des malades

Par nathalie-deraspe

Après le Smash santé, la Classique de golf et le Vélo à notre santé, qui célèbre cette année 10 ans de succès, voilà que la Fondation de l’Hôtel-Dieu propose une nouvelle activité afin d’amasser des fonds pour l’hôpital régional de Saint-Jérôme. Un événement livré sur un plateau d’argent par un passionné d’escalade, Alain Roy.

Le projet est issu d’un agréable concours de circonstances. Depuis 15 ans, Alain Roy, conseiller en placements de la Financière Banque Nationale, s’implique dans le tournoi de golf annuel d’une fondation associée à son ancien employeur. Mais ce golfeur émérite, champion du Club Balmoral, s’est peu à peu lassé de jouer six jours par semaine, cigare au bec. Après essai, les seules odeurs dégagées des cabinets de fortune qu’on retrouve en forêt l’ont vite convaincu que le camping n’était pas pour lui. À sa grande surprise, les randonnées d’une journée se sont malgré tout étirées à quelques jours. Le sommets se sont fait plus hauts à atteindre. C’était sans compter quelques échecs. L’homme de 56 ans a dû s’y prendre par trois fois avant de réussir l’ascension du mont Washington. En 2006, ce «monsieur tout-le-monde» atteignait l’Helbrus, en Russie, où quelques mois plus tôt, 11 grimpeurs avaient perdu la vie «gelés comme des popsicles à moins 50», et l’Aconcagua, en Argentine. Durant les deux dernières années, ce nouveau mordu d’escalade a grimpé pas moins de 150 montagnes. «Il faut sortir de sa zone de confort quotidienne», lance-t-il.

En créant son blogue en décembre dernier, ce financier émettait le souhait de faire partager sa passion. Quelques mois plus tard, il proposait à la Fondation de l’Hôtel-Dieu d’organiser une activité de financement liée à une expédition au Kilimanjaro, plus communément appelé le 7e sommet, ou le toit de l’Afrique. «Quand on m’a dit : le CA accepte, j’ai eu un long frisson qui m’a parcouru tout le dos», de confier Alain Roy. Une excitation qui dévoile non seulement son goût de l’aventure, mais la qualité de son engagement philanthropique.

Une aventure réglée au quart de tour

Les futurs participants devront s’engager dans une ambitieuse levée de fonds et vivront sans contredit l’expérience de leur vie. En retour, ceux-ci sont assurés d’être pris en charge par une équipe chevronnée. Tant du point de vue de l’expédition en tant que tel, qui sera gouvernée par Les Karavaniers, que par la levée de fonds, guidée pas à pas par Alain Roy. «Je ne suis pas un Bernard Voyer, lance d’entrée de jeu le conseiller financier. Je n’ai aucune formation professionnelle et quand je descendrai de l’avion, je serai un participant comme les autres. Mais avant de partir, je vais supporter l’équipe dans la levée de fonds. Chaque grimpeur aura son blogue et son cahier d’informations, il y aura un formulaire de dons en ligne et un plan de commandite précis.»

Alain Roy n’est pas du genre à lésiner sur les détails. Il sait même qu’au beau milieu de l’expédition, le 23 octobre pour être plus juste, il y aura pleine lune.

Pour l’instant, une cinquantaine de personnes se sentent interpellées par l’aventure. Une soirée d’information a eu lieu mardi dernier à l’Hôtel Best Western de Saint-Jérôme. La liste des participants devrait être dévoilée le 1er octobre. Ceux-ci auront une année entière pour se préparer à l’expédition.

Les Karavaniers obtiennent un taux de réussite de 95%.

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