La magistrature jérômienne nous donne rendez-vous avec la Justice

Par nathalie-deraspe

Le Palais de Justice de Saint-Jérôme est à prépare une série d’activités dans le cadre de la première semaine nationale entièrement consacrée au système judiciaire. L’événement aura lieu du 30 mars au 5 avril prochain.

L’exercice a pour but premier de soutenir la crédibilité du système judiciaire québécois et d’améliorer la perception de la population face à tout ce qui a trait à la justice. À moyen terme, ce rapprochement vise également à améliorer les différents services disponibles.

Un dépliant détaillant l’ensemble des activités projetées sera disponible sous peu. Celles-ci vise toutes les couches de la société, y compris les jeunes et les personnes âgées. Les élèves du secondaire auront même droit à une visite en bonne et due forme du palais. Le jeune Barreau des Laurentides offrira pour sa part de courtes consultations gratuites.

Le 1er avril, la population pourra assister à la simulation de deux procès mettant en cause l’usage de la résidence familiale dans un cas de divorce. Le premier permettra de mesurer les conséquences d’une confrontation, tandis que le second mettra en lumière les avantages de la médiation. Cette approche est beaucoup moins coûteuse pour le système judiciaire et permet de régler les différends en un temps record. Le tout sera suivi d’échanges avec le public. Un juge de la Cour supérieure présidera l’assemblée. Il sera accompagné par des avocats de la région.

Plus tôt dans la matinée, la magistrature explorera les facettes d’un procès en matière criminelle. Dans ce cas, la notion du doute raisonnable sera expliquée à fond.
«Des procès simulés ont déjà eu lieu lors de portes ouvertes, explique la directrice régionale des services judiciaires des Laurentides, Carole Bélisle, mais cette fois il y aura plus d’explications que d’habitude», souligne-t-elle.

Le calendrier des activités est le fruit d’une collaboration entre le service correctionnel du Canada, le ministère de la Sécurité publique, le Centre jeunesse des Laurentides, le jeune Barreau des Laurentides et le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVACS). C’est d’ailleurs auprès de cet organisme que les personnes intéressées peuvent s’inscrire à l’une ou l’autre des activités prévues.

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