Quand l’évidence rencontre l’absurdité!
Par Martine Laval
Légalisation de la vitamine C au Québec
Nathalie Prud’Homme n’en est plus à un combat près, puisque ça fait douze ans qu’elle lutte contre un cancer incurable qui ne cesse de récidiver. Bien qu’elle ait eu droit à un répit significatif en 2016-2017 lui ayant permis de reconstruire son énergie, de voir ses cheveux repousser et de vivre une vie plus agréable, la voici repartie au combat pour une 6e fois avec des traitements de chimiothérapie qui la jette à terre. Entre en scène sa découverte d’injections intraveineuses massives de vitamine C qui se donnent en Ontario, mais qui sont illégales au Québec!
Le mal, le bien
Nathalie reçoit du Taxotère en guise de chimiothérapie qui semble bien fonctionner pour elle, stabilisant les métastases pendant un certain temps. Le problème est que les effets secondaires sont extrêmement souffrants et pénibles à supporter, la laissant sur le carreau pendant plusieurs jours : grandes douleurs aux os, aux articulations, aux extrémités, intérieur de la bouche brûlée et j’en passe. Mais que n’endurerait-elle pas pour pouvoir encore profiter de ses enfants, les aimer, les regarder grandir et jouir de la vie autant que faire se peut.
Fouineuse, curieuse et toujours à l’affût de ce qu’elle pourrait trouver pour prolonger sa vie et alléger ses souffrances, elle découvre les injections massives de vitamine C. Elle se rend donc au Centre de cancérologie intégrative d’Ottawa pour se faire injecter sa dose. Miracle! Elle est totalement soulagée des effets secondaires, lui offrant une qualité de vie qu’elle n’a jamais ressentie en cours de traitement. Elle retourne donc au centre tout en cherchant la même solution extraordinaire au Québec, considérant les cinq heures de route et le prix de l’injection (275 $), sans compter l’essence et autres inconvénients.
L’absurdité
Au cours de ses recherches, elle découvre que les injections de vitamine C se donnent dans d’autres provinces canadiennes et d’autres pays qui reconnaissent ses bienfaits sur le cancer et autres maladies dégénératives… au point même de guérison! Incrédule de ne pouvoir recevoir ce même traitement dans sa propre province, elle lance un appel à tous dans le milieu médical. Docteurs, infirmières; qui veut lui injecter sa vitamine C? Les suggestions fusent de toute part… mais rien n’aboutit. Personne ne veut se mouiller par crainte de représailles ou de perte de licence (!). On comprend son désarroi, mais les portes se ferment avec des excuses et des arguments indignes de ce que nous « prétendons être » au Québec : une société développée et avancée. La vérité est plutôt que nous sommes en retard, voire arriérés par rapport aux autres sur des questions primordiales, essentielles et pourtant pas farfelues.
Les arguments : on prétend « protéger » la patiente contre ce qui pourrait s’avérer dangereux! – On parle ici de vitamine C versus des doses de morphine pour passer la douleur! – Les résultats des recherches ne sont pas assez convaincants(?); pourtant, les preuves sont bien là avec les effets bénéfiques vérifiés, confirmés et concluants dans tous les cas où la vitamine C a été injectée.
Surprise!
Nathalie a reçu les résultats de son dernier scanneur après seulement quelques injections de vitamine C. Surprise! Les métastases ont disparu! Drôle de hasard tout de même! Et on ne parle pas des bienfaits qu’elle ressent après chaque injection, lui permettant de recevoir sa chimio sans effets secondaires torturants.
Nathalie Prud’Homme est sur toutes les plateformes médiatiques pour parler de cette aberration et surtout pour faire circuler et faire signer par le plus grand nombre sa pétition pour faire légaliser la vitamine C au Québec. En attendant, direction l’Ontario! Nathalie est une « junkie et réclame sa dose de vitamine C »… pour ne plus souffrir. À quand la vitamine C légale au Québec?
Signons la pétition et faisons avancer la cause!
Après un diagnostic de fin de vie en 2012, Nathalie est encore bel et bien vivante, au même titre que son livre Je serai là demain devenu un best-seller et qui raconte son vécu à travers la maladie. Née le 4 février, Journée mondiale contre le cancer (!), cette femme de 51 ans ne baissera pas les bras et n’a pas dit son dernier mot. Elle a un dessein à accomplir pour elle et pour les autres qui pourraient en profiter. Signez la pétition sur son site www.creationluv.com et découvrez qui elle est, et ses vidéos explicatives sur sa page Facebook. Avançons pour l’amour! Soyons à la hauteur de qui nous prétendons être et aspirons à devenir au Québec!
1 commentaire
Bonjour, ma suggestion serait de prendre rendez-vous avec Denis Lévesque , passer à cette emission accélère souvent les choses ,
Je vous souhaite tout le courage possible et vous admire