Mont Loup-garou urgence

Par Rédaction

Lettre d’opinion

Quand on élit un conseil municipal, on espère qu’il sera visionnaire et prendra des décisions en fonction du présent et du futur.

En voulant créer un parc au Mont Loup-Garou, c’est exactement ce que fait le conseil de la ville de Sainte-Adèle. Il faut prendre conscience que toutes les belles forêts et les sommets de montagnes verdoyantes que nous voyons sont des propriétés privées. Ces forêts sont sillonnées de pistes de plein-air que les propriétaires terriens ont la générosité de nous permettre d’utiliser. Merci à vous tous.

Cependant, nous vivons sur du temps emprunté. Nous ne sommes plus à l’époque de Jack Rabbit. Chaque année, nous perdons l’accès à certains sentiers, ce qui est le droit le plus strict des propriétaires.

Si nous ne faisons rien, Sainte-Adèle cessera d’être une destination plein-air. L’accès à la nature, c’est le moteur économique de notre ville. C’est le créneau qu’il faut privilégier. Les médias regorgent d’informations qui nous disent à quel point la population a soif de nature et de plein-air.

Allons-nous passer à côté de cette manne ? Allons-nous attendre qu’un promoteur mette la main sur ces terrains comme cela s’est déjà vu ?

Donner accès à la nature à tous les citoyens est un moyen de protéger la valeur de nos propriétés.

Sainte-Adèle est située dans le secteur du Québec le plus en croissance, entre Sainte-Thérèse et Mont-Tremblant.

Les études récentes démontrent que les propriétés qui prennent le plus de valeur sont celles qui sont situées dans les secteurs de villégiature, avec accès facile à la nature.

Nous n’avons pas les moyens financiers de ne pas investir dans un parc au mont Loup-Garou, le plus haut sommet de Sainte-Adèle.

En ce moment, nous assistons à une campagne de désinformation concernant ce dossier. On torture les chiffres pour leur faire dire ce que l’on veut. Entre autre, il est faux de prétendre que ce parc coûterait trois millions aux citoyens. Des subventions seront disponibles et une campagne de financement est en cours, ce qui viendra éponger une grande partie de cette dette.

Citoyens de Sainte-Adèle, ne tombez pas dans le piège! Demandez-vous qui sont ces gens qui s’agitent de la sorte et pourquoi ils s’agitent. C’est renversant. Il faut être aveugle pour ne pas voir l’erreur que l’on ferait de ne pas se garder des accès à la nature. Plusieurs autres villes de la région semblent l’avoir compris.

Doris Poirier,
citoyenne de Sainte-Adèle.

15 commentaires

  1. Mme Poirier, pourriez-vous m’indiquer sur quoi se base votre affirmation : « L’accès à la nature, c’est le moteur économique de notre ville. » La Chambre de Commerce, lors de mon passage comme administrateurs en 2012, avait commandé une étude et le résultat de l’impact économique des utilisateurs de sentiers était négatif. En grande partie parce que la très grande majorité d’entre eux étaient des « excursionnistes » provenant de Montréal et de sa couronne Nord et que l’accès était gratuit. J’imagine que vous possédez de l’information plus récente, puisque la présentation de la Ville du 7 juin 2018 n’en fait aucune mention. Merci de partager.

    • Bonjour M. Verronneau, J’abonderais dans votre sens en disant que l’effet économique généré par les utilisateurs de sentiers en 2012 était léger. Je n’ai pas d’étude plus récente, mais en tant que résident de Ste-Adèle, je n’ai jamais vu autant de voitures avec des vélos ou des skis de fond, le stationnement P3 du Chantecler est rempli à chaque fin de semaine par des marcheurs, des cyclistes, des skieurs, bref des gens en recherche de nature. Je me suis établi en 2012 à Ste-Adèle pour la facilité d’accès aux infrastructures développées par Plein Air Ste-Adèle (PASA). L’effet économique du plein air commence par nous citoyens qui choisissons Ste-Adèle pour avoir un accès immédiat à la nature. Nous consommons localement et payons des taxes à la ville. Mais il est important je crois de prendre en considération le potentiel non exploité de ceux que vous surnommez « excursionnistes ». En marketing, il y a plusieurs fronts à couvrir entre le moment où l’on décide de s’adresser à un client et le moment où ce client dépense de l’argent chez vous. La première étape est la séduction, ce qui consiste à convaincre le client d’entrer dans un commerce. Les efforts de PASA portent fruits et on le voit dans la ville. Les gens viennent à Ste-Adèle pour consommer du plein air. Oui le plein air est gratuit et maintenant pour favoriser l’essor de la ville il faut s’attaquer à un autre étape marketing, celle de la conversion, celle où le client dépense de l’argent. Les commerçants de Ste-Adèle, doivent apprendre à mieux parler à ces adeptes de plein air. Ils doivent les convaincre de coucher à Ste-Adèle, de prendre une bouché, prendre une bière, faire une épicerie, etc. Et vous savez quoi, la meilleure façon de faciliter le travail des commerces à convaincre ces clients de rester plus longtemps qu’un aller-retour est de leur mettre en plein visage une offre de plein air tellement large qu’ils doivent la consommer sur plusieurs jours. Le projet du Loup-Garou, c’est ça, c’est le plein air à profusion.

    • A 61 ans ma retraite est proche. Comme bien d autres je quitterai Montréal et habiterai a?? St-Jérome, Prévost, Sainte-Adèle, St-Hypolite, c est a voir mais c est sur que ma priorité est le plein air. J ai croisé JackRabbit, j ai patrouillé L adéloise il y a 35 ans donc les décisions ont des conséquences. Merci d aller vers la prévention et ne pas gaspiller des milliards dans les maladies.

    • M. Véronneau. Moi je suis a Ste-Adèle depuis 18 ans pour l’accès aux trails. Je pense que j’ai contribué au développement économique de la région depuis mon arrivé. Plusieurs personnes que je côtoie dans mes loisirs sont établis ici pour ca. C’est en autre des gens qui achètent des terrains et construisent des maisons.

    • M. Verronneau vous avez tout t’a fait raison , ont n’a juste a regarder ce qui se passe a Val David . Ils ont la montagne mais il n’y a pas plus de citoyen de Val David qui occupe les sentiers se sont des passants qui apporte leur boite a lunch.

    • Vous semblez très vif d’esprit et votre étude semblait très pertinente… Pas de coût d’accès aux sentiers donc aucune retombée.. Peut-être mieux de garder vos commentaires pour vous..

      En fait, Mme Verronneau semble justement parler des gens comme vous qui agissent contre l’intérêt de la nature pour leur propre intérêt.

    • Votre étude a probablement été très mal faite et vous avez dépensé l’argent de contribuables pour rien. Je suis un utilisateur « excursionniste » de Montréal et a tire d’exemple je ne fais mon essence qu’a Sainte Adèle, jamais a Montréal. Je prend une bière a Gueule de Loup, j’achète un sandwich a la boulangerie La Farandole. De l’équipement de plein air chez Espresso Sport. Je loue un condo l’hiver pour profiter du ski (J’achète ma passe pour 4), des sentiers de Fat et de raquettes. Je fais parti de plusieurs groupes de plein air et la plupart font comme moi. Ils sont de Montréal, rive nord et rive sud. Je gage même que je connais mieux la région que vous.

      • Faux, l’étude était sérieuse et scientifique contrairement à vos anecdotes. Faux, c’est la Chambre de commerce et ses membres qui ont payés et pas les contribuables, dont vous ne faites pas partie. Cependant, Je vous félicite pour votre consommation locale lors de vos excursions et encore plus pour votre conversion en villégiateur saisonnier en hiver. Tout ce que j’ai fait, c’est de demander à Mme Poirier ses études plus récentes puisque la dernière vue sur le sujet date de 2012 et elle était très loin du « moteur économique ».

        • Quand vous dites que ce sont les membres qui paient vous oubliez sans doute que vous recevez des centaines de milliers de dollars de subventions chaque année de la ville de Ste-Adèle payées à même nos taxes alors que vous avez des membres plus que millionnaires parmi vous. Les citoyens ont donc un peu payer cette étude non ?

    • En accrochant que sur cette phrase, j’ai l’impression que vous n’avez pas bien compris le message passé dans cette lettre (en-t-k, pour ma part j’ai pas du tout accroché sur ca).
      Personnellement, que ce soit le moteur « économique » ou pas, c’est bel et bien un facteur/une identité (plein air) extrêmement important pour la plupart des résidents. Et comme vous le dites, beaucoup de gens non résidents viennent de partout pour en profiter. Dure de chiffrer ce que ces non résidents rapportent réellement… MAIS ca rapporte. Certain doivent passer par nos commerces. Quand même que c’est 1/10, 1/20,1/100 … c’est déjà mieux qu’aucuns.
      Y’en a même qui tombent en amour avec cette ville en venant y faire du plein air et deviennent résident (comme moi d’ailleurs)…

  2. Merci Mme Poirier de remettre les pendules à l’heure. Il semble effectivement que les chiffres mènent le monde et nous éloignent tristement de la réalité . Il faut donc répéter et répéter à certaines personnes quelle est réellement l’intention derrière ce projet . Depuis le temps que nous vénérons la croissance économique et que visiblement rien ne va plus. Il est peut-être temps de prendre les bonnes décisions.
    Merci Mme Poirier et j’appuie votre vision.

  3. Maintenant que la ville a emprunté et acheté ce parc qui va se présenter pour faire un don ? Vous avez fait les choses à l’envers. Mme Brière changez votre conseiller politique il vous a fait faire une grave erreur qui entame votre crédibilité auprès de vos électeurs. Même chose pour le centre sportif. Manque de transparence des élus, décision en petits comités, lobbies puissants qui poussent les politiques alors que la population n’est pas consultée. C’est ce qui manque à Ste-Adèle, c’est la démocratie municipale, pas des assemblées publiques  »paquetées » à l’avance d’amis et de fidèles pour vendre le projet mais une véritable consultation. On nous a consulté sur le centre sportif après que tout a été décidé. Et pourtant dans ce cas un journaliste du Journal de Montréal a démontré que c’est d’abord pour les joueurs de hockey mineur de Laval que nous allons payer cette infrastructure et pour les chambres de commerce qui veulent toujours construire, n’importe quoi, pour enrichir leurs membres.

  4. Pourquoi ne pas avoir fait un référendum?
    Pourquoi n’y a-t-il pas de chiffres sur les retombées économiques d’un tel projet?

  5. Mont Loup Garou urgence !
    Bravo pour cette lettre d’opinion mr.Poirier.
    Il est temps que les citoyens de toutes villes réalisent que depuis des années nous perdons accès à la nature dans tous son sens. Un exemple qui me vient en tête, avez vous essayer de mettre un canot ou un kayak sur un superbe lac des Laurentides quand on se fait dire de plus en plus que c’est privé!
    Si on ne fait rien pour les forêts, sentiers, rivières et autres endroits donnant accès à la nature et qu’on laisse la nature aux mains des développeurs domiciliaires nous serons obligés d’aller se promener bientôt dans le grand nord et le Nunavut ayant perdu toutes accès au main de riches propriétaires terrien !
    J’en profite pour remercier et encourager tout les bénévoles, en étant un moi même, qui donne de leurs temps pour nous permettre de profiter des sentiers accessibles dans notre belle région et même si de plus en plus nous devons mettre la main dans nos poches et donner quelques dollars je l’accepte pour avoir accès à des installations de plus en plus performantes et accessibles.
    Alors au nom de la santé physique et bien-être psychologique que nous apporte l’accès à la nature, au nom de la liberté d’être capable d’en profiter et surtout de laisser à nos enfants et petits-enfants une nature accessible réveillons nous et encourageons toutes actions dans ce sens !

    Salutations et bon moment en nature ! 🚴‍♀️🚶‍♂️⛷🏊‍♂️🚣🏽‍♀️🧗‍♂️🏕

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