(Photo : Nordy)
Le terrain est situé à l'intersection de la rue Bennett et de la route 364.

Morin-Heights veut faire l’acquisition de 57 acres de terrain

Par Ève Ménard - Initiative de journalisme local

Morin-Heights souhaite acquérir le terrain des Sœurs, dont la congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur est actuellement propriétaire.

Le 12 avril dernier, un avis de motion a été déposé, ainsi qu’un projet pourvoyant au financement de cette acquisition. Morin-Heights possédait déjà un droit de préemption sur ce terrain. La Municipalité a donc la priorité sur les autres acheteurs potentiels.

Un terrain « stratégique » 

Une offre a récemment été déposée pour ce terrain. La Municipalité a été mise au courant. Le droit de préemption lui permettait d’égaler l’offre, ce qu’elle a choisi de faire, explique le maire, Tim Watchorn. Le montant s’élève à 2,1 M$ et sera pris en règlement d’emprunt sur 20 ans, précise-t-il. Le terrain, située entre la route 364 et la Rue Bennett, est de 57 acres. On y retrouve également sept bâtiments.

« C’est une propriété stratégique et on pense que c’est important de la sauvegarder », a fait valoir le maire lors de la séance du conseil du 12 avril. « On pense que c’est un projet porteur qui sera très bon pour augmenter le pourcentage de conservation et il y a tellement d’utilités publiques à faire avec ce terrain », ajoute-t-il.

Le conseil est encore en réflexion sur la manière d’utiliser ce terrain. Toutefois, il trouvait important de le « bloquer » tout de suite, et éviter un éventuel développement immobilier.

Plus de restrictions pour les Airbnb

Un avis de motion a également été déposé pour modifier le règlement de zonage afin que la location à court terme soit prohibée dans 61 zones de la municipalité. Il y a six zones où seront permis la location à court terme, autant pour les résidences secondaires que principales. Le maire dénombre 23 personnes, actuellement, qui se sont prévalues le droit de louer à court terme. Elles possèdent toutes des résidences secondaires et sont situées dans l’une des six zones permises.

« On parle beaucoup du manque de logements et permettre la location à court terme ne va pas aider, mais même nuire à cet enjeu. C’est donc pour ça qu’on l’interdit dans le reste des zones de la municipalité », a expliqué Tim Watchorn. Toutes les zones interdites sont d’ailleurs assujetties à un référendum, si le nombre de signatures requises est amassées. Il y aura un registre pour chaque zone. Une consultation publique sera également tenue, conformément à la loi.

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