Pas de piscine pour Saint-Sauveur

Par Éric-Olivier Dallard

Les citoyens disent «Non»

Les citoyens disent clairement aujourd’hui leur refus de voir construite une infrastructure sportive de cette ampleur.» – Michel Lagacé

C’est dans une proportion de 71% que les citoyens sauverois ont répondu «Non» à la proposition de l’hôtel de ville de doter Saint-Sauveur d’une piscine municipale sans l’apport de subventions gouvernementales.

Le Conseil municipal avait emprunté la voie de la transparence absolue dans ce dossier, le maire Michel Lagacé décidant de tenir une grande consultation populaire sur la question, bien qu’il avait déjà en main un règlement d’emprunt… qui n’avait à peu près pas suscité d’opposition.

Dans ce souci de transparence, un sondage-référendum avait été acheminé aux citoyens à la fin du mois d’août, leur exposant clairement les implications financières du projet… «Nous sommes tout à fait ouverts à la réponse que nous ferons nos citoyens, soulignait alors M. Lagacé. Si c’est un “oui”, nous irons rapidement en appel d’offres pour que le projet voit le jour; si c’est un “non”, nous le rangerons dans nos tiroirs et passerons à autre chose.»

Moins de 50% de participation

Le taux de réponse a été de 44%, un taux relativement bas, mais dont le résultat est évident: «Les citoyens disent clairement aujourd’hui leur refus de voir construite une infrastructure sportive de cette ampleur», constate M. Lagacé, rappelant que si une subvention provinciale avait été accordée, comme ç’avait le cas dans le premier scénario – avant que la ministre Courchesne ne vienne fermer la porte à cette demande –, le résultat aurait été différent…

Le message est clair

Pour le maire, le message est clair: ses citoyens ne souhaitent pas d’augmentation de taxes: «C’est certain que nous avons beaucoup de retraités ici, et ils n’ont peut-être pas le désir de voir leur fardeau financier s’alourdir… J’en prends bonne note.»

En revanche M. Lagacé souligne toujours croire à ce projet de piscine, si son montage financier se faisait avec l’aide du provincial, ce qu’il juge pour l’instant fort improbable.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *