Pour des annonces « wow »!

Par Journal Accès

L’arrivée prochaine de l’application Accès+ va avoir bien évidemment une incidence sur la présentation du contenu, un contenu augmenté comparativement à la version papier mais aussi Web, avec plus de photos, de vidéos et du contenu rédactionnel exclusif. Mais les annonceurs vont aussi découvrir un nouvel univers rempli de possibilités. Bruno Taquois nous en dit plus.

Pouvez-vous nous en dire plus sur les publicités qui font dire « wow! »?

Avant tout, je tiens à rappeler que la publicité papier a toujours sa place et une belle place. Et à ceux qui en doutent – et ils sont nombreux -, je dis toujours : « OK, le papier ne marche plus? Donnez-moi juste votre adresse et je vais imprimer dans le journal que vous organisez un open-bar toutes les fins de semaine et on s’en reparle. T’es game? ». Évidemment, personne ne m’a jamais confié son adresse…

Maintenant, pour en revenir aux publicités animées, imaginez une photo d’un homme en costume et des icônes qui permettent de changer le coloris de la chemise, du pantalon, la forme des chaussures. Ou encore une auto couverte de boue et la possibilité de la nettoyer en passant son doigt dessus. Inclure un grattage qui révèle un numéro gagnant ou perdant. Un boulanger qui pétrit sa pâte et, en dessous, des photos de ses gâteaux et viennoiseries pour promouvoir l’artisanat d’ici et la qualité des produits.

Bref, les possibilités sont immenses, à la mesure de la créativité des infographistes et toutes ces publicités peuvent aussi inclure des liens vers les sites Facebook ou Web des clients, des vidéos YouTube, etc.

Que demander de plus? Les lecteurs jouent avec les marques, avec les produits des acteurs locaux, c’est tout ce qu’on désire lorsqu’on veut vendre : faire connaître, donner de la crédibilité, de la technicité. Et en plus, on mesure la performance réelle avec des nombreuses statistiques, comme je l’ai dit plus haut.

Le journal ne perd pas un peu de son âme en allant vers le numérique?

Je crois plutôt le contraire. C’est une formidable occasion de recréer un lien particulier avec les lecteurs. Moi, je rêve d’un journal plus clair, plus riche, plus agréable à lire. C’est quand même mieux de voir une interview en vidéo, avec le langage corporel, la gestuelle, que de le lire. Je rêve aussi d’un journal plus participatif, qui ouvre ses colonnes aux lecteurs qui le veulent. Bien sûr, avec la modération du rédacteur en chef et la ligne éditoriale de l’éditeur, mais quelle formidable opportunité pour tous de se raconter, de donner son coup de cœur ou son coup de gueule et les réseaux sociaux ont la vertu de l’instant, mais avec un cruel manque de crédibilité.

Et pour la publicité, je crois qu’avec de tels outils, le journal pourra regagner sa place de partenaire aux côtés de ses annonceurs et leur proposer des offres de services incluant de la pub dans le journal papier, sur la tablette, sur le site Web du journal aussi. Mais également des plans publicitaires qui intègrent les réseaux sociaux et de la programmatique… vous savez ce genre de pub qui apparaît lorsqu’on se connecte à sa banque préférée et qui affiche – comme par hasard – une pub de matelas alors qu’on s’est justement promené sur le Web hier pour voir les prix d’un nouveau lit king.

Donc, pour la publicité, comme pour le contenu rédactionnel, ces nouveaux outils permettent de pousser les limites, de s’en affranchir même et d’ouvrir une tribune d’expression. C’est une création commune, un lieu d’échanges qui permet de mettre en commun les valeurs partagées par les lecteurs et par ceux qui font le journal. Et pour Accès, je crois que ce sont des valeurs de mieux vivre, de bien-être, de promotion des produits locaux, des artisans locaux, des gens qui aiment et respectent le bien et le bon.

Moi, ce sont des valeurs qui me parlent, et j’espère qu’elles parleront aussi à vos lecteurs et qu’ils prendront leur plume pour le dire.

C’est mon souhait le plus cher pour Accès et pour les artisans qui font ce journal.