Le projet inter express accuse un refus du ministère des Transports
Par Journal Accès
Demande de subvention
Avec comme objectif de mieux répondre au besoin de déplacements quotidiens des citoyens qui se dirigent vers Montréal le matin et reviennent dans les Laurentides le soir, les MRC des Pays-d’en-Haut et des Laurentides avaient confié au TACL (Transport adapté et collectif des Laurentides) le mandat d’orchestrer une réponse à ce besoin. Or, la subvention demandée au gouvernement vient d’être refusée, rendant impossible la concrétisation du projet.
Depuis plus d’une année, TACL a procédé à l’analyse approfondie, a répondu à l’impératif d’aller en appel d’offres et a complété diverses étapes du projet jusqu’au dépôt de la première demande de subvention en 2016 auprès du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET). Sans réponse, TACL a formulé une 2e demande en 2017.
Attendu par la population, appuyé par les députés Claude Cousineau et Sylvain Pagé, ainsi que par la ministre responsable de la région, Christine St-Pierre, « le projet avançait bien ».
Comptant démarrer le projet dès une réponse positive du MTMDET, TACL a poursuivi son travail de préparation et d’organisation, recevant même une réponse favorable à l’utilisation de l’accotement de l’autoroute 15, à l’instar de la Corporation
intermunicipale de transport.
Or, dans une lettre datée du 21 juillet dernier, le MTMDET juge la demande de subvention non recevable, prétextant que la démonstration n’a pas été faite que ce parcours projeté ne nuirait pas à un parcours interurbain par autobus déjà existant.
Pour Robert Bergeron, président du conseil d’administration du TACL, il s’agit d’un non-sens. « Il n’existe aucun transport régulier par autobus matin et soir reliant Mont-Tremblant au métro Cartier. Malheureusement, nous sommes face à une incohérence entre la loi et le programme d’aide au développement du transport collectif du MTMDET, privant les citoyens d’un service de transport très attendu. D’une part, on nous exige un appel d’offres et, de l’autre, on doit démontrer que le parcours ne nuit pas aux détenteurs de permis de transport interurbain. Or, nous sommes devant une situation où le plus bas soumissionnaire conforme n’est pas le transporteur détenant le permis de transport interurbain! »
M. Bergeron, de concert avec la directrice générale, Annie Bélanger, tient à rassurer les citoyens, travailleurs et étudiants, qui attendaient impatiemment ce service, que tous les efforts sont déployés pour mettre en place un projet qui répondra aux besoins de la population.
Rappelons que ce parcours souhaité entre Mont-Tremblant et le métro Cartier comportait deux départs le matin et deux retours le soir, en semaine, afin de répondre à un besoin non comblé pour les citoyens du territoire.