Quatre policiers de Ste-Adèle accusés!
Arrestation illégale, fausses accusations, parjures, voies de fait, etc.
Suite à une enquête d’un an, menée depuis le quartier général de Québec par la Direction des enquêtes du Commissaire à la déontologie policière, quatre policiers de Sainte-Adèle, font face actuellement à de sérieuses accusations relatives à des gestes et fausses accusations criminelles sur le citoyen adélois.
Serge Rioux, Michel Aumont, Manon Paquin et Luc Fleurant, tous membres de Service de police de Sainte-Adèle, sont ainsi cités devant le Commissaire, sous des accusations graves.
L’affaire remonte au 9 octobre 2006, alors que les quatre policiers en question se présentent au domicile du 701 de la Croix (terrain sur lequel est située la croix de Ste-Adèle) de Marc Lupien, avec deux voitures de police, pour une histoire pour laquelle aucune accusation ne sera finalement portée contre lecitoyen. La plainte du citoyen à l’égard du travail des policiers à sa résidence fait état d’«attitude menaçante, d’arrogance et de non-coopération». Arrêté cavalièrement (l’on a même menacé d’arrêter son épouse), le citoyen a dû être conduit à l’hôpital souffrant de douleurs thoraciques, après avoir réclamé ce transfert, à plusieurs reprises, durant plus de 20 minutes alors qu’il était en cellule.
Le citoyen fut traité au cours de l’opération policière «comme un animal», «agressé physiquement», insulté et intimidé. La version concordante des policiers faisant état d’une arrestation.
En plus des témoignages de personnes extérieures, qui ont corroboré ses dires, le citoyen avait un atout majeur dans sa manche: des caméras de surveillance en circuit fermé étaient installées à sa résidence et ont capté les gestes répréhensibles des forces de l’ordre… les images contredisent les témoignages des agents impliqués d’où les accusations de fausses accusations criminelles.…
Les accusations
Le policier M. Rioux (matricule 09) et l’inspecteur M. Aumont (matricule 64), ainsi que Mme Paquin (matricule 32), sont accusés d’avoir «abusé de leur autorité».
Au surplus M. Aumont est accusé de n’avoir «pas respecté l’autorité de la loi et des tribunaux» et de n’avoir «pas collaboré à
l’administration de la justice»; et Mme Paquin de ne s’être «pas comportée de manière à préserver la confiance et la considération que requiert sa fonction».
Enfin, le policier M. Fleurant (matricule 21) est également accusé de ne s’être «pas comporté de manière à préserver la confiance et la considération que requiert sa fonction». Rappelons que Luc Fleurant avait été trouvé coupable il y a quelques années (en 2001) de s’être servi de son arme de service dans le but d’intimider des adolescents et d’avoir procédé à des fouilles illégales, dont l’une sur un mineur… Il a, depuis, été nommé «enquêteur» au Service de police de Sainte-Adèle, une «mutation» selon ****Gary Moore****, directeur du Service de police, qui a refusé de commenter les affaires en cour.
Procès à venir
Parallèlement au procès de ces agents mis en accusation par le Commissaire à la déontologie, le citoyen adélois victime de parjure, fausses accusations criminelles, voies de faits et arrestation illégale poursuit maintenant au civil trois des agents impliqués ainsi que la Municipalité de Sainte-Adèle conjointement à titre d’employeur; il leur réclame 625 000$, notamment pour «stress, peur angoisse», «troubles et inconvénients» et «humiliation». C’est le juge coordonnateur Michel Delorme qui a été saisi du dossier.
Joint par Accès, M. Lupien a confirmé la véracité des faits mentionnés ci-haut.