Réactions au texte «Parc des falaises: des propriétaires terriens sonnent le glas»
Promeneur invétéré, j’ai fait des parcours de centaines de kilomètres en Afrique et en Amérique tropicale ainsi que dans plusieurs provinces canadiennes y compris les Monts Otish dans notre province. Il y a quatre ans j’ai essayé d’aller faire une promenade sur Les Falaises et au-delà vers le nord en suivant les sentiers traditionnels et balisés par le MOC (McGill Outing Club). Ces sentiers étaient obstrués par une exploitation forestière et nous avons dû abandonner la promenade. Sans exproprier les propriétaires, je suis sûr qu’il serait possible à la fois de maintenir le caractère du paysage et les sentiers de promenade qui existaient déjà. Si le caractère semi rural et semi sauvage des Laurentides n’est pas sauvegardé, la qualité de vie va se dégrader, tout le monde en pâtira et les propriétaires terriens pourraient aussi voir leurs propriétés perdre de la valeur. Le spectacle de voir les gens courir le long des routes ou chez eux sur des tapis roulants est affligeant. Je suis trop âgé pour aller explorer les autres continents ou le nord du nôtre mais, par pitié, qu’on laisse de l’espace aux promeneurs de la région!
– Jacques Meillon, géologue retraité, membre encore actif des Coureurs des Bois de Morin Heights.
Je comprends ces propriétaires terriens qui tiennent à préserver leurs terrains à l’état naturel. Il est inacceptable que des individus s’infiltrent sur leurs propriétés sans en obtenir l’autorisation. Personnellement, je suis amoureuse de la nature et de la pratique du sport de plein air. Je pose des gestes concrets et responsables en rapportant mes déchets (papiers, canages, etc..) en m’assurant de bien éteindre mes feux lorsque c’est permis et en laissant les lieux intacts. Chacun doit faire sa part. Des efforts doivent être faits pour sensibiliser les gens à préserver l’environnement. De plus, c’est laisser un précieux héritage à nos futures générations, qui à leur tour, pourront bénéficier de la pratique de leurs sports préférés en plein air et admirer les paysages laurentiens de façon plus sereine. C’est un excellent moyen pour se ressourcer et libérer les tensions quotidiennes. Je crois qu’il y a place à la négociation.
– Guylaine Couillard
J’aimerais souligner que la Ville de Piedmont a investi, en 2006, dans un Plan concept de protection et de mise en valeur du potentiel naturel et écotouristique du territoire. Le concept proposé gagnerait à être mis de l’avant et discuter ouvertement et publiquement.
– Marie-Eve Ouellette
Je suis d’accord avec la suggestion de Marie-êve Ouellette de ressortir le plan concept élaboré pour Piedmont en 2007, et de le soumettre en consultation publique: les points de vues respectifs du CRPF et de la Municipalité pourront ainsi se confronter au grand jour. Par ailleurs, une carte topographique achetée il y a un an m’indique qu’il y a une dizaine d’escarpements sur ce territoire, partant de Saint-Hippolyte jusqu’aux pieds de la piste cyclabe; j’imagine que de là vient l’expression «massif des escarpements de Piedmont, Prévost et Saint-Hippolyte» utilisée par le CRPF sur son site Web. Le projet de monsieur Laroche serait donc incomplet à mon avis.
Gilbert Tousignant
Selon l’article, et surtout à la vue de ces établissements fermés, il vas s’en dire que la décision du maire est de bonne augure. Toutefois, devant le caractère visuel de cette ville en tant que attrait touristique d’importance, dans une région qui n’a plus de secrets, il se devra bien que le comité de développement du territoire, garde et au mieux, redonne une visibilité encore plus invitante, de pas l’architecture de ces futurs bâtiments. Le quadrilatère, dont la rue de La gare en est la principale entrée, se doit de garder son cachet touristique. Mais encore, faudra t-il trouver la détermination des élus de sauvegarder ce patrimoine collectif, même sous un nouveau ‘Look’. La réputation de St-Sauveur dépasse de très loin nos frontières, et la visite de tous, venant de je ne sais ou, se doit d’être imprégnée de souvenirs invitant à une autre visite.
– – Richard de Lanauze