Réactions aux deux chroniques Altitude
Réactions aux deux chroniques Altitude, publiées par le rédacteur en chef Eric-Olivier Dallard, sur la disparition de David Fortin: «Chroniques tristes et sans pitié».
Monsieur Dallard, C’est avec tristesse que j’ai lu vos commentaires sur la disparition de David Fortin. Lorsque mon fils fréquentait l’école primaire, il arrivait à la maison soit avec un oeil au beurre noir, soit le nez en sang ou un gros bleu au front etc… Je lui demandais qui s’acharnait ainsi sur lui. Au début, il ne voulait rien dire de peur que ses tortionnaires soient encore plus vicieux. puis un jour il m’a tout raconté.Ils étaient de quatre à cinq élèves qui s’acharnaient sur lui. Dès que j’ai su leur nom, j’ai appelé la direction de l’école et ils n’ont rien voulu savoir me disant que c’était autant la faute de mon fils que des autres et ,ça continuait. Puis un jour je me suis décidée à appeler la mère de l’un d’eux, son fils m’a répondu, sa mère n’étant pas à la maison. Je me suis nommée et je l’ai mis en garde que si lui ou ses amis touchaient encore un cheveu de mon garçon, ils auraient affaire à moi et je ne les avertirais pas pour aller les rencontrer un à la fois et ce fut terminé. Moi j’avais un avantage: je connaissais les personnes concernées. Monsieur avant de frapper sur des personnes déjà à terre mesurer vos écrits, vos parlez sans savoir ce que ces gens ont vécus depuis des années, moi je les comprends. Ils ont fait ce qu’ils ont pu, mais on s’en lavait les mains. Quand on n’a pas toutes les données on se la ferme avant de d’écrire n’importe quel article à la con.
_Ruth Thériault
Merci à toi
Bonjour Eric-Olivier Dallard, J’ai lu ton commentaire et je te trouve un peu ruff, mais tu as raison. Ma fille a été victime d’intimidation durant presque un an et j’ai fait tout ce qui pouvait être fait comme démarches auprès de la Direction scolaire. Et à ma grande surprise, ils n’ont pas fait le nécessaire et trouvaient mes démarches «enfantines». Donc, c’est nous les parents qui avons réglé justement cela comme tu le dis si bien dans tes commentaire: nous l’avons retiré de l’école. Nous sommes montés voir le directeur pour lui dire que nous n’avions pas reçu d’aide de sa part et que nous décidions maintenant que notre fille s’en venait à la maison pour y rester tant et aussi longtemps que cette histoire ne serait pas réglée. (…) Après quatre jours d’absence, le directeur m’a téléphoné pour me rendre responsable des absences de ma fille et me souligner que ma fille ne pouvait pas demeurer ainsi à la maison, il me menaçait, disant que la DPJ me visiterait et que c’est moi qui aurais les problèmes, parce que je n’avais pas le droit de la garder à la maison pendant les journées d’école. Je lui ai dit que tant qu’elle vivrait de l’intimidation dans son établissement, ma fille ne retournerait pas là, et que chez nous, à la maison, elle était en sécurité. (…)Après deux semaines, quand il a vu que nous prenions cela très au sérieux il a enfin pris rendez-vous avec les élèves fautives, les parents de ces dernières et nous nous sommes tous réunis dans son bureau et nous avons tout mis cela au clair. (…) Le taxage, l’intimidation, le harcèlement à l’école n’est pas juste des pubs accrochées sur les murs des classes pour donner bonne conscience aux directeurs et aux commissions scolaires… ce n’est pas acceptable, UN POINT… C’EST TOUT. En terminant, j’encourage les parents à suivre leur instinct comme moi je l’ai fait, et de sortir des écoles les enfants qui sont victimes d’une intimidation qui n’en finit plus, surtout quand les responsables ne veulent pas nous appuyer et aime mieux rester assis dans leur bureau à boire leur café et manger leur muffins et nous faire attendre dans le corridor, parce que Monsieur le directeur n’a pas encore pris son café ce matin et n’a pas encore déjeuner. Et préfère nous laisser moisir devant la porte de son bureau, porte close pour nous faire sentir que nous sommes un parent fatiguant et «achaland» et bien, c’est à ce moment là que l’on doit agir nous entant que parent. Car nous seuls pouvont voir la détresse qui s’y vit dans les yeux de nos enfants quand nous les regardons, car les yeux… ça ne ment pas. Merci à toi.
_Carole Heafey