Un rêve collectif, celui d’un complexe sportif!

Par Journal Accès

 
La venue d’un complexe sportif refait surface, mais encore dans une polémique sur le choix du site pour l’ériger. Solution facile, le terrain adjacent à la polyvalente A.-N.-Morin étant vu comme l’unique solution proposée et véhiculée sur la place publique par les maires Gariépy de Saint-Sauveur et Milot de Sainte-Adèle. Pourtant, le conseil des maires adoptait à l’unanimité une résolution, le 13 juin 2017, pour mandater la firme d’experts Raymond Chabot Grant Thorton dans le but de déterminer le meilleur emplacement afin de construire le futur complexe sportif.
Plutôt que de soutenir sur la place publique leur propre décision et celle des autres maires tout en attendant d’ici quelques semaines le rapport de la firme, Milot et Gariépy se dissocient allègrement en encourageant que des pétitions soient produites afin de contrecarrer leur propre décision et celle de leurs collègues au sein du conseil des maires de la MRC.
L’unique argument des deux maires est le décrochage scolaire! Une solution loin de contenir tous les éléments essentiels afin d’abattre le monstre vorace du « décrochage scolaire ». La CSL n’est pas sans savoir qu’il n’existe aucun plan d’action approprié pour mettre en place de nouveaux programmes sportifs en l’absence d’argent neuf. De plus, les maîtres-praticiens de l’éducation ne peuvent ignorer le fait que le décrochage scolaire se nourrit de la racine de la pauvreté. Un tableau réel de la pauvreté dans le domaine scolaire montre que bon nombre de jeunes ne peuvent s’inscrire à des activités parascolaires et programmes en raison des coûts exorbitants allant de 300 $ à 3500 $. Pourtant, la persévérance et la réussite scolaires sont essentielles au développement d’une société en santé.
La MRC doit-elle servir d’instrument politique sous le faux prétexte du décrochage scolaire, alors qu’environ 35 jeunes ont décroché en 2015-2016 sur le territoire de la CSL? D’ailleurs, certains experts vous diront que l’emplacement n’est pas à lui seul un facteur de protection pour contrer le décrochage scolaire.
Une situation que personne ne souhaite à aucun des jeunes, mais cette réalité ne peut être à elle seule l’unique moteur de décision afin de choisir le meilleur site.
Pourquoi ces deux maires ne respectent-ils pas la résolution unanime de la MRC? D’autant plus que la majorité des conseils municipaux de la MRC, dont spécifiquement ceux de Sainte-Adèle et de Saint-Sauveur, se sont prononcés contre le bail emphytéotique de 20 ans à l’école. Il serait souhaitable pour ces deux maires de se rallier aux autres maires du conseil de la MRC afin d’aborder la question avec une vision régionale. Tout au plus, ces deux maires savent très bien que la MRC devra signer un bail emphytéotique pour une durée de 20 ans, qui exigera de la MRC (des contribuables) de donner, pendant toute la durée du bail, le complexe sportif à la CSL. En plus, le bail emphytéotique inclut certaines conditions forçant la MRC à défrayer tous les coûts de construction, entretien et gestion, car la CSL n’a pas les moyens d’exploiter les équipements.
Pourquoi avoir utilisé la manipulation associative et citoyenne, via une campagne d’appui (pétition) de Pays-d’en-Haut en Forme, qui identifie le site d’A.-N.-M. pour ériger le complexe sportif?
Pour l’ensemble des maires du conseil et au bénéfice des 45 000 habitants, il est essentiel d’attendre le résultat de cette étude afin qu’un débat ait lieu au conseil des maires pour nous offrir à tous le meilleur choix possible de terrain pour édifier le complexe sportif.
Un rêve de M. Garnier, préfet de la MRC pendant plus de 20 ans, maintenant devenu une réalité par la venue du nouveau préfet M. Boucher qui, en raison de son leadership, sa transparence et sa détermination, a fait évoluer le dossier tout en franchissant certaines frontières politiques afin de nous faire connaître la vérité (politique) dans ce dossier public.
Ce projet collectif doit être le miroir le plus fidèle possible de la population de la MRC et non pas se contenter d’être à la remorque du décrochage scolaire.
Je suis convaincu que M. Boucher ne s’en laissera pas imposer et sa vision totalement régionaliste profitera à tous les citoyens.
Donc, soyez de bons collaborateurs, MM. Gariépy et Milot, cessez vos différentes interventions politiques et associatives. Soutenez et laissez votre préfet M. Boucher diriger le dossier dans le sens de votre propre décision unanime découlant de la résolution du 13 juin, afin que la MRC ait un complexe sportif au bon endroit et adapté à notre population de 45 000 habitants permanents, sans compter les nombreux villégiateurs.
En conclusion, pour progresser, il ne s’agit pas de vouloir agir, il faut savoir dans quel sens agir!
Alain Daviault (Tria-G-Nord Laurentides), Saint-Sauveur

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