(Photo : Courtoisie)
Équipe «Piedmont VERT l’avant» a hâte à dimanche.

Robillard priorise des résidences familiales abordables

Par Luc Robert

Le parti « Piedmont VERT l’avant », du candidat à la mairie Denis Robillard, entend orienter les mesures de construction vers des résidences familiales abordables à Piedmont, s’il est élu.

L’ancien conseiller d’expérience veut instaurer des mesures en ce sens. « Je veux démarrer un programme tripartite, avec les gouvernements, pour bâtir des logements abordables. On veut des maisons de moindre envergure. Il faut aider à subventionner les jeunes familles, pour édifier leur première maison. Cela les gardera dans le coin et créera ensuite des emplois ici », a imagé M. Robillard.

D’un même souffle, M. Robillard veut resserrer les mesures des constructions locales. « On veut établir des restrictions qui favoriseront l’environnement. Pour ça, il faut réviser le plan d’urbanisme, mettre une date limite de 24 mois à la durée des permis de construction. C’est inapproprié qu’un promoteur ait un permis obtenu il y a 5 ans et qu’il l’utilise à sa guise plus tard. On veut éviter des constructions qui entraînent une dévastation de montagne », a-t-il ébauché.

Vote stratégique

M. Robillard admet se trouver dans une situation enviable, avec l’alliance convenue avec les trois conseillers demeurés en place à l’élection du 7 novembre dernier (Marival Gallant, Bernard Bouclin et Richard Valois). Un seul conseiller élu parmi Sylvie Bombardier, Alexandre Beaulne-Monette et Érick Perreault leur conférerait une majorité au conseil municipal piémontais.

« On vise la majorité totale. Ça prend une équipe complète pour avoir une situation plus rassurante. »

Un directeur général d’une longue durée

La stabilité des effectifs représente aussi une priorité pour « Piedmont VERT l’avant ». « Nous entendons recruter rapidement un directeur général, qui va demeurer longtemps ici et qui acceptera nos orientations. À cet égard, l’ambiance est bonne à l’hôtel de ville. Le personnel et les commissaires de la CMQ ont comblé les retards. Le maire intérimaire et conseiller Richard Valois provient du privé : il ne marche pas à l’aveuglette. Il veut des faits pour orienter les décisions de l’équipe. On veut également des consensus. »

M. Robillard ne veut pas de changements fréquents à la Municipalité. « On a de bons employés et il faut les garder. Ce n’est pas normal que 20 cadres et 6 directeurs généraux aient quitté Piedmont en 4 ans et demi. On veut que les employés se sentent à l’aise à l’hôtel de ville. »

« De plus, nous visons une orientation budgétaire réaliste à Piedmont, par rapport à la capacité de payer des citoyens. Les trois axes à développer sont la bonne gouvernance, le développement durable et rendre notre communauté humaine et inclusive », a-t-il énuméré.

Personnage empathique

Denis Robillard espère que les visites aux citoyens ont développé un bon indice de sa personnalité.

« Je ne porte pas de cape de sauveur, mais je n’ai pas peur des questions non plus. En 35 ans de vie publique, j’ai développé de la proximité avec les gens. Je dis aux gens de mon équipe que le vrai porte-à-porte commencera après l’élection : j’ai toujours écouté ce que les gens ressentent et je veux que mes élus fassent pareil. On me dit empathique. C’est le prolongement de mon approche. »

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