Taxi des Laurentides à Saint-Sauveur

Par david-richer

Un an déjà!

En effet, le 30 novembre 2011, Accès avait publié un article annonçant l’ajout de cette coopérative sur le territoire des Pays-d’en-Haut.

À l’époque, les résidents étaient déjà desservis par l’unique compagnie Taxi des Pays-d’en-Haut (P-D-H). Les conducteurs de la nouvelle coopérative sont des anciens chauffeurs de Taxi P-D-H, situé à Sainte-Adèle.

Ça roule?

Après douze mois d’implantation dans le secteur, Rhéal Morin estime que l’entreprise progresse assez bien. «Ce qui nous avantage, ce sont les commerces à Saint-Sauveur. On est souvent appelés à se rendre dans les hôtels, restaurants et bars. C’est normal. Parfois les gens ont trop bu, par exemple. Alors, ils nous téléphonent», déclare le président de la coop.

Mais il n’y a pas que les commerces du village qui sont en cause de ce bon fonctionnement, selon lui; il y a aussi la loi qui exige la «tolérance zéro» chez les individus âgés de moins de 21 ans. L’objectif de celle-ci est d’ailleurs de changer le comportement de ces jeunes conducteurs impliqués une fois sur quatre dans un accident où il y a des dommages corporels.

De plus, la coopérative sauveroise offre le service qu’on appelle dans le jargon du métier «taxi à deux têtes». C’est le même principe qu’Opération Nez Rouge, mais durant toute l’année. On part deux chauffeurs pour aller chercher le client. Une fois rendus sur place, l’un des deux repart avec lui et sa voiture. L’autre conducteur revient au bureau», explique en détail M. Morin, tout en précisant que le tarif est doublé justifiant ainsi cette hausse par l’utilisation de deux conducteurs.

Zone desservie

Le territoire couvert par Taxi des Laurentides n’a pas changé depuis sa création. Les municipalités desservies sont Saint-Sauveur, Piedmont, Sainte-Anne-des-Lacs, Sainte-Adèle et le secteur Mont-Rolland.

Taxi des Laurentides dispose de six voitures. «En plus d’être au service de notre clientèle sur le territoire, il nous arrive de sortir à l’extérieur de notre zone, à la demande du client. Parfois, on se rend à Morin-Heights ou à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. Et on ne charge pas d’extras même si ce n’est pas dans la zone que notre permis nous donne droit de circuler », mentionne M. Morin.

Qu’est-ce qui distingue cette coopérative des autres compagnies de taxi? «Nos voitures sont constamment propres. En plus, elles sont assez récentes», aux dires du président.

D’ici sa deuxième année d’existence, Rhéal Morin estime que sa clientèle augmentera. «On travaille fort pour obtenir d’autres contrats. Présentement, on en détient un avec l’instance gouvernementale», soutient-il.

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