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Une vidéo pour vanter les beautés du parc des falaises

Par nathalie-deraspe

Prévost/Piedmont

Le Comité régional pour la protection des falaises a récemment convié les représentants municipaux, les candidats électoraux de Prévost ainsi que les partenaires financiers, à la présentation d’une vidéo promotionnelle faisant état des richesses naturelles du parc projeté des falaises. Le document servira entre autres à la campagne de financement institutionnel lancée ces jours-ci.

Les quatre candidats de Prévost ont accepté l’invitation. D’emblée, ceux-ci ont salué le professionnalisme des co-réalisateurs Luc Lefebvre et Guy D’Anjou, qui a compilé trois ans de photos et d’images pour en arriver à ce résultat final. Le député sortant Claude Cousineau, n’a pas caché son intérêt dans le dossier. Celui-ci a souligné qu’une zone protégée près des grands centres, serait un atout pour développer le tourisme écologique. «C’est dans l’intérêt des municipalités de protéger ces territoires-là. Les condos au Lac des Sables de Sainte-Agathe, c’est un choix hypothéquant.» Propos applaudis par ses adversaires politiques. Le projet de parc, quoique vertueux, n’a pas que des amis. Le maire Cardin de Piedmont, refuse qu’on dicte quoi que ce soit aux propriétaires terriens de sa municipalité. «Le maire de Prévost veut son terrain de jeu chez nous, argue-t-il. Là où j’accroche, c’est que le comité veut geler 43% du territoire de Piedmont. On ne peut pas empêcher le développement.» Depuis la création du Comité ré- gional pour la protection des falaises (CRPF), ses sympathisants tentent en effet de convaincre les propriétaires terriens de céder à moindre coût une partie de leurs lots en vue de l’associer aux parcelles déjà acquises. Mais près de 90 % du territoire est privé. Malgré tout, la municipalité de Prévost est entièrement en faveur du projet. Pour le maire Claude Charbonneau, le parc a une valeur sentimentale importante. Dès 1972, il y jouait les Jack Rabbitt, a-t-il confié durant la soirée. Son conseil a investi plus de 115 000$ pour l’acquisition de 30,5 acres, soit la moitié des coûts d’achat du territoire communément appelé la Ferme Dagenais. Une entente tripartite avec la Ville et Conservation Nature Canada en confie la gestion au CRPF. Conservation Nature négocie à la pièce chacune des transactions, tandis que la Fondation Hydro-Québec contribue financièrement au projet global. «Le parc est devenue un objet de convoitise, a déclaré le porte-parole du CRPF, Marc-André Morin. On ne peut pas se permettre d’attendre encore longtemps.» Le conseiller municipal Jean-Pierre Joubert a renchéri en indiquant que des promoteurs sont prêts à les acheter (les terres) à tous les jours. Des ententes de conservation en milieu privé constituent dans ce cas, une alternative à l’expropriation, a-t-on indiqué.

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