(Photo : Nordy - Davy Lopez)
Lucile Green s’implique aussi avec le Cosy Corner.

Lucile Green continue la tradition du Mardi gras

Par Alec Brideau

Le 4 mars, au sous-sol de l’église unie du Canada à Morin-Heights, Lucile Green organisait l’annuel « Mardi gras » en compagnie de quelques autres citoyens dévoués. Une bonne trentaine de personnes, si ce n’est pas plus, se sont réunies pour manger et passer du temps ensemble.

L’événement avait lieu de midi à 13 h 30. En échange d’un don de 7 $, vous pouviez déguster des pancakes, des saucisses et un peu de tout ce qui se rapporte au temps des sucres et du Mardi gras. Les gens se servaient du café à leur guise à la machine.

Du côté de Mme Green, difficile de dire si elle a pris le temps de s’asseoir pour manger. Cette dernière s’assurait que personne ne manque de rien et ramassait chaque assiette vide. En gros, elle bougeait à gauche et à droite sans s’arrêter!

La tradition du Mardi gras à cette église de Morin-Heights date de 1992, il y a 33 ans. Mme Green est la seule personne ayant participé à toutes les réunions annuelles de cette tradition. Celle qui a maintenant 88 ans dit qu’elle aurait bien aimé voir d’autres personnes continuer la tradition avec elle. Toutefois, la vie est ce qu’elle est, avec l’âge, les décès, les déménagements, etc.

Lucile Green servait la nourriture et rangeait la vaisselle durant l’événement.

Le Cosy Corner

En plus du Mardi gras, Mme Green participe au Cosy Corner, un programme pour seniors à but non lucratif. Les mardis, les gens se rassemblent à cette même église pour parler et jouer à des jeux. Le Cosy Corner se tient généralement en hiver et se termine en fin mars.

Elle se souvient des fois où il y avait plus d’une centaine de personnes, alors que le Cosy Corner suivait, en après-midi, le dîner du Mardi gras.

« On ne faisait pas tant de promotion, mentionne-t-elle. Nous nous disions qu’après le repas, nous jouerions à des jeux. Parfois, nous ne quittions pas l’endroit avant 16 h. »

Mme Green est native du Manitoba. Avec son copain, elle est arrivée au Québec et s’est impliquée dans sa communauté auprès des enfants, elle qui en a deux. Lorsque ces derniers ont grandi, elle a voulu aider les gens plus âgés.

« Les personnes vivant dans le coin ne se connaissaient pas avant Cosy Corner, explique-t-elle. Elles allaient toutes à leur propre église et tout ça. Il y avait un besoin pour ce genre de choses dans le secteur. Certaines personnes seniors n’avaient pas d’activité pour elles. »

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