Grand Eugène : Un nouvel album pour les journées chaudes d’été
Le groupe Grand Eugène lance un tout nouvel EP qui arrive en même temps que le temps chaud, Les vacances d’été. Un mini-album parfait pour une trame sonore à vos journées de canicule.
Composé de Jeremy Lachance et de Melyssa Lemieux, de Sainte-Agathe-des-Monts, le groupe dream indie pop s’est formé un peu par le hasard de la vie.
« J’ai habité à Vancouver et je m’ennuyais beaucoup du Québec et de faire de la musique. Je me suis mis à composer des tunes que je trouvais qui fonctionnaient avec la vibe plus anglo, sans que ce soit en anglais. Finalement, je suis revenu au Québec après quelques temps et ces chansons sont restées sur mon Google Drive pendant des mois », explique Jeremy.
« Puis, Mel est venue voir un show de Niall Mutter avec qui je joue de la basse », poursuit-il. Les deux artistes se connaissaient d’abord par des collaborations qu’ils avaient faites ensemble sur d’autres projets. « Elle m’a dit qu’elle voulait avoir un projet dans ce style-là. J’ai dit : « J’ai peut-être de quoi pour toi ! » », raconte Jeremy. C’est ainsi qu’ils ont créé Grand Eugène et qu’ils ont lancé leur premier EP en 2023.
Grand Eugène a d’ailleurs été nominé pour le prix Félix Leclerc 2024.
Pêle-mêle
La composition et la création des chansons s’est faite de manière « assez évolutive ». Après avoir contacté des musiciens pour se joindre à eux, le duo créatif de Melyssa et Jeremy s’est davantage défini et assumé. « C’est Jeremy qui compose la base des chansons, et ensuite, on va les retravailler ensemble. C’est toujours intéressant le moment où on met ma voix, ça change plein d’affaires puisque c’est plus aigu et féminin. Ça crée de l’espace pour d’autres instruments », explique Melyssa. Après, la créativité des autres musiciens embarque et ceux-ci apportent leur touche. En spectacle, ils recherchent l’effet de groupe, de band. « L’énergie est là et il y a plus d’échanges. »
Grand Eugène, c’est « très DIY » (do it yourself), tout comme la composition de leur dernier EP, qui s’est fait de manière assez « pêle-mêle ». « On a fait ça chez nous, dans un petit studio maison. Pour Les vacances d’été, on est allé dans un chalet pour certaines chansons. On a enregistré plein d’affaires là-bas. Ensuite, chacun a aussi enregistré des choses de son côté », explique Melyssa.
« L’approche DIY est ultra importante pour nous, sans pour autant sacrifier la qualité sonore finale. On pense que de créer comme ça, on the go, ça nous libère du stress de créer dans des studios à 700 $ la journée à se dire qu’on doit absolument rentabiliser notre temps », affirme le groupe.
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Définir le son Grand Eugène
On retrouve plusieurs collaborations dans cet album comme les chansons Fait du sens avec Niall Mutter ou encore Les Heures avec Dani Terreur. Pour celle-ci, Jeremy était à Paris lorsque l’opportunité de composer et d’enregistrer une chanson s’est présentée. « Mel s’en venait et la journée qu’elle est arrivée, jet lag, elle est venue au studio et a enregistré sa voix. C’était vraiment cool », raconte Jeremy. Niall Mutter a aussi eu une grande influence sur la sonorité du groupe.
Même si les chansons se rapprochent toujours du dream pop et du indie rock, Melyssa et Jeremy aiment explorer différents styles de musique dans d’autres projets. « Dans ma vie, j’aime faire tout ! J’ai besoin de faire de la musique, d’apprendre une langue, de travailler dans un café… Je pense que ça se transmet dans la musique : j’aime tellement de styles. Si je pouvais, j’aurais un projet pour chaque style : country, folk, rock. Ça fait du bien, ça remplit de toucher à tout. C’est inspirant », explique Melyssa.
« Pour moi, créativement, ça me fait du bien d’avoir des limites. Je sais que Grand Eugène, c’est dans ce cadre-là. Et, bien qu’on peut briser le cadre et aller ailleurs, avoir ces limites m’aide beaucoup à composer », renchérit Jeremy.
« J’ai l’impression que les deux premiers EP étaient une façon de dire : This is Grand Eugène. C’est notre son. Pour notre prochain album, je pense qu’on va se poser plus de questions sur le côté conceptuel de la chose », rapporte Jeremy. « On veut essayer d’autres choses, sortir de notre zone de confort pour que ce soit intéressant aussi musicalement et pas redondant. On a déjà commencé à travailler sur le prochain album, et on prend un pas de recul en ce moment. Ça mijote », ajoute Melyssa.
Selon les deux artistes, ce dernier EP est parfait pour être écouté lors d’une chaude journée de canicule, où on n’a pas l’énergie de faire quoi que ce soit.
« Même si elle porte un titre hivernal, Décembre parle de l’été : plus précisément des amours d’été qui durent plus longtemps que prévu. Ceux où, sans trop se poser de question, on se retrouve en décembre, neige aux pieds, à se dire que c’était peut-être pas juste un amour d’été finalement », lit-on dans le communiqué.
En spectacle, on peut s’attendre à quelque chose de « planant et dansant en même temps ». « Tu ne vas pas danser ta vie, mais tu vas définitivement bouger – un pas de danse non défini », souligne Jeremy. « On a du fun ensemble sur la scène et ça se transmet. »
Grand Eugène lancera son EP à L’Escogriffe le 12 septembre prochain. Le groupe en profitera également pour présenter son premier vinyle, regroupant ses deux premières parutions : Grand Eugène en face A, puis Les vacances d’été en face B.
Vous pouvez écouter Les vacances d’été sur toutes les plateformes d’écoute en continu.