Mat Tyler, un chanteur à la recherche d’authenticité
Happening émergent présenté le 9 septembre
Toujours en préparation du Happening émergent du 9 septembre à Saint-Sauveur, le promoteur Tommy Fever a rencontré un autre jeune chanteur des Laurentides, Mat Tyler. Leur discussion en direct du pub urbain Le Lounge nous permet d’en savoir plus sur ce compositeur autodidacte qui mise sur la pureté du son de la guitare pour ses chansons.
« Mat Tyler sera une découverte pour le public, lors du Happening, au même titre qu’Anthony Gaudet, car ce sont de très jeunes chanteurs très talentueux », lance d’emblée Tommy Fever.
Natif de Sainte-Adèle, Mat Tyler s’est tranquillement fait ami avec les musiciens locaux, étant notamment roadie pour Motel 72. « Mon père, Pierre Durivage, travaille dans l’industrie de la musique. Il m’a aussi présenté les bonnes personnes et donné l’occasion de présenter mes chansons », explique Mat Tyler.
En avril 2016, alors qu’il étudie au cégep, Mat compose une chanson pour un projet scolaire, une chanson qui s’appelle All in all. « Academos, un organisme qui aide les jeunes, nous a fourni l’occasion d’enregistrer la chanson, que je fais en duo avec Lili-Ann De Francesco. Ils nous ont aidés à faire un vidéoclip et la chanson a été retenue par la radio », affirme le chanteur. Fort de ce succès radiophonique, Mat Tyler a continué de composer et il a enregistré un album, Luminaire, lancé sur les plateformes Web, au printemps 2017.
Un chemin différent
Contrairement à de nombreux collègues de la chanson qui suivent le chemin des concours comme La Voix, Mat Tyler fait un apprentissage très personnel de la musique. « J’ai commencé à 17 ans au Open mike du Mouton noir. On m’a invité à revenir et j’ai exploré la scène musicale par la suite. Puis, j’ai fait la première partie de Milk & Bone au théâtre du Marais à Val-Morin. Cela m’a lancé », explique le chanteur.
Avec une démarche différente de ces chanteurs qui se présentent à La Voix ou Star Académie, Mat Tyler développe son art par lui-même, autodidacte, sans formation musicale. « C’est une question d’inspiration pour moi. »
Le « son » Mat Tyler suit donc une lente évolution. « J’évolue lentement, mais il y a toujours une recherche derrière ce que je fais. Je pars d’une mélodie et je me mets ensuite à composer à partir de cela. Mon son est très blues, garage rock. J’ai beaucoup écouté The Black Keys, White Stripes, les groupes classiques. Beaucoup d’énergie, mais pas d’artifices. »
Le 9 septembre
Au Happening émergent, le 9 septembre, il sera sur scène avec un batteur, Alex, un peu comme Jack White dans les White Stripes. « C’est un vieil ami et on développe un style de band, un jeu à deux, parfois complexe. »
Rappelons que Tommy Fever et Sébastien De Francesco organisent, le 9 septembre prochain dans le cadre de la série des Ça me dit concerts, ce Happening émergent en collaboration avec la Chambre de commerce. La scène McGarrigle du parc Georges-Filion sera le lieu de concerts durant toute la journée à partir de 11 h. Les arts culinaires, les arts visuels et la musique sont au menu.