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Michel Donato, un langage qui passe par « ses cordes »

Par Martine Laval

Porte-parole de la 8e édition du FestiJazz de Tremblant qui aura lieu du 5 au 9 août, le contrebassiste et compositeur québécois de renommée internationale Michel Donato fait partie des plus grands événements à faire vibrer ses cordes auprès des plus célèbres du milieu depuis plusieurs décennies. Entretien avec celui pour qui l’éloquence passe par la musique. 

Pourquoi avoir accepté ce rôle de porte-parole, Michel Donato?

Ça fait quelques fois que je joue au FestiJazz de Tremblant, que j’apprécie, et comme Vic Vogel, qui a été le porte-parole pendant trois ans est en repos, ça me fait grand plaisir de le remplacer.

Est-ce que le FestiJazz est le petit frère du Festival de Jazz de Montréal, ou c’est complètement différent?

Luc Hamel, producteur et directeur du FestiJazz, fait venir de très bons musiciens, les meilleurs du Québec. En ayant cette qualité de musiciens présents, la qualité du FestiJazz n’en est que plus haute. L’événement est bien fréquenté par un public qui apprécie la formule et la programmation. Donc, il est dans la lignée.

Il y a différentes activités tout au long du festival, dont une en particulier, Rencontres et master class, où des professionnels se donneront la peine d’instruire, de montrer et démontrer les trucs du métier. Est-ce parce qu’on sent un intérêt grandissant pour la musique jazz qu’on offre ces rencontres instructives?

C’est sûr que ces rencontres seront « pédagogiques », mais ce sera pour le public en général, pas seulement pour des musiciens en particulier. En général, les classes de maître sont offertes dans les universités, mais là, ce sera pour qui aura des questions ou de la curiosité. C’est ouvert à tous.

Que diriez-vous de la relève du jazz québécois?

Personnellement, j’ai eu de merveilleux élèves à l’Université de Montréal, dont Rémi Jean Leblanc et Frédéric Alarie qui font leur marque, Jonathan Arsenault qui est très bon également. Donc, je dirais que la relève est bonne et présente, d’après moi, sans oublier ceux présentés au FestiJazz qui viennent de la région en plus!

Avez-vous déjà créé l’occasion de jouer avec vos élèves? Comment est-ce?

Oui! Je l’ai fait dernièrement à Montréal avec deux anciens de mes bassistes, Rémi Jean Leblanc et Jonathan Arsenault justement, et un autre qui n’a pas été mon élève parce que tromboniste, mais c’est un jeune qui était à l’université, Miguel Marcotte qui joue très bien. C’est sûr que c’est bon pour les élèves… mais c’est bon  pour le prof aussi! Il y a de la fierté et de l’honneur!

Quelle est la vision pour le FestiJazz de Tremblant? Veut-on l’emmener aussi loin que son grand frère?

Si déjà, on emmenait au FestiJazz tous les touristes qui passent à Tremblant, on aurait tout un festival! C’est donc une question de le faire de plus en plus connaître!

Parlez-moi de Michel Donato Trio qui sera en spectacle au FestiJazz

C’est un trio que je crée pour l’occasion seulement, même si on a déjà joué ensemble,  parce que James Gelfand (piano) qui fait de la musique de film, et Paul Brochu (batterie) sont extrêmement occupés, alors j’ai profité de leur « disponibilité » pour sauter sur cette chance de nous réunir pour le FestiJazz!

Michel Donato, en quatuor, pour Hommage à Grant Green, le 5 août, 14 h.

Michel Donato Trio, le 7 août, 21 h, scène Découverte (en cas de pluie, chapiteau Jazz Lounge) www.jazzmttremblant.com

 

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