(Photo : Municipalité de Sainte-Anne-des-Lacs)
Les jeunes s’amusent dans la Ligue de hockey intermunicipale récréative mixte.

S’initier au hockey extérieur sans pression

Par Luc Robert

Si dame nature veut bien collaborer, la Ligue de hockey extérieur intermunicipale récréative tiendra ses pratiques et joutes extérieures jusqu’au 26 février prochain.

Cette année, les municipalités de Val-David, Sainte-Adèle, Saint-Sauveur et de Sainte-Anne-des-Lacs ont décidé de s’enrôler dans le circuit mixte pour les jeunes âgés de 5 à 16 ans.

« L’initiative est ouverte cette année à ces quatre villes. Sur le site Facebook, on prévoyait aussi compter parmi nous Morin-Heights, Piedmont et Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson pour joindre les cadres. On espère bien qu’elles se joindront à nous en 20230-2024. On a beaucoup d’inscriptions pour les plus jeunes, alors que les candidats de 14 à 16 ans moins fréquentes », a témoigné M. Charles Gallant-Roberge, coordonnateur des loisirs à Saint-Adèle. Il s’occupe également des destinés de la ligue.

Horaire souple

Plutôt que d’avoir un calendrier complexe, comme au hockey organisé d’aréna, l’horaire extérieur semble plus souple.

« Chaque formation dispose d’un horaire de huit parties. Nos rencontres sont axées sur le plaisir de jouer, avec un entraînement et un match par semaine. Au fil du calendrier, on peut reformer les équipes, ou ajuster l’attaque et la défensive, si on constate un trop grand écart entre les forces en présence. On s’amuse et il n’y a aucune pression sur les joueurs. On dispute des joutes de hockey maison, sans aucun classement et aucune obligation de victoire », a-t-il enchaîné.

La Ligue intermunicipale récréative se veut un endroit de prédilection pour ceux qui veulent essayer de pratiquer le hockey, sans se lancer dans les grandes dépenses.

« L’objectif reste de faire découvrir la discipline aux jeunes garçons et aux jeunes filles, à un coût minime et symbolique de 25 à 30 $. Les directions de loisirs de chaque ville se parlent, figurent au comité et effectuent le suivi et les ajustements du hockey. »

Les adeptes doivent cependant prendre d’assaut la surface glacée habillés avec l’uniforme complet.

« Les joueurs doivent fournir leur équipement complet, alors que pour les gardiens, les villes possèdent de équipement à prêter pour deux ou trois portiers. Il ne s’agit pas d’une ligue fédérée, mais nos activités sont comprises dans les assurances des villes impliquées. »

Offrir la base et profiter du grand air

La proximité des quatre municipalités impliquées permet aussi de limiter les transports, contrairement aux tournois disputés aux quatre coins de la province du hockey traditionnel.

« On évolue à des heures fixes et à des patinoires de villes voisines, pas à trois heures de route de nos domiciles. Cela représente un plus pour les parents. S’il y a des chutes de neige, on voit aussi des parents se joindre aux joueurs et dirigeants pour déblayer la surface avec des pelles et grattoirs. C’est ce qui fait le charme de jouer dehors et prendre l’air », a repris M. Gallant-Roberge.

« Les jeunes essaient diverses positions. À la fin du calendrier, une classique hivernale sera organisée le 11 mars, à l’intérieure du Centre sportif des Pays-d’en-Haut, avec musique et animation sur place. Chaque duel aura une durée de 30 minutes. On espère que les jeunes pourront se faire une meilleure idée du jeu, en ayant pu jouer à la fois dehors et à l’intérieur. Qui sait ? Possiblement que certains d’entre eux deviendront des joueurs des Montagnards dès 2024. On offre la base, tout en permettant aux recrues de tester ce sport. Ils pourront ensuite constater de leur propre yeux s’ils aiment assez ça pour s’inscrire au hockey d’aréna. »

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