Quoi de neuf?
Par Martine Laval
Tendances de la Table
Du rouge et du blanc, en fût
Nouveauté: il sera de plus en plus tendance de commander un verre de vin blanc ou rouge en fût, coulé comme de la bière. Étonnant, mais de plus en plus en vue.
Inspiré par son cousin établi à New York où le vin en fût coule déjà dans plus de 200 établissements, Jean-François Beiler a fondé l’entreprise Versay afin de commercialiser ce concept qui fait gentiment son chemin au Québec.
Contrairement aux vins offerts en formule «vinier», les vins en fût qu’offre Versay ne sont pas des assemblages de différents cépages ou de différentes régions viticoles, mais plutôt des cuvées millésimées. Les vins sont de qualité, prêts-à-boire et d’une valeur qui correspond à environ 20$ la bouteille.
«Les restaurateurs sauvent jusqu’à 20% sur le coût de leurs vins», prône Jean-François Bieler. Plus de bouteilles vides, bouchonnées ou entamées à gérer. Le système de vin en fût protège le précieux liquide de l’oxygène qui le fait oxyder une fois la bouteille ouverte. Le goût de la cuvée est donc protégé plus longtemps et le goût demeure uniforme.
La surprise pour le consommateur réside toutefois à la vue du vin blanc légèrement brouillé ou du rouge légèrement mousseux au moment de le verser, mais cet effet s’estompe après quelques secondes, dès que l’évaporation du gaz qui préserve les vins et qui provoque l’effet, s’opère. Le prix au verre n’est pas nécessairement économique, mais la formule est beaucoup plus écologique.
(source: cyberpresse)
Martin Picard, le plus rebelle des chefs montréalais
Martin Picard exagère et en remet. De l’écureuil en sushi et du castor farci de sa queue, voilà jusqu’où vont les inspirations du chef-propriétaire québécois le plus rebelle, Martin Picard du restaurant Au pied de cochon.
Ceci n’en étant toutefois pas le principal propos, son dernier livre de cuisine prône une philosophie culinaire qui parle d’un retour à la nature, aux origines de notre nourriture et aux traditions, à une époque où l’on mangeait avec insouciance, sans s’inquiéter des maladies qui en découlaient. Une des traditions québécoises étant la Cabane à sucre, le sirop d’érable sous toutes ses formes y est décrit et cuisiné de mille et une façons à l’intérieur des 380 pages que contient Cabane à sucre Au pied de cochon.
Histoire illustrée des cabanes à sucre, anecdotes familiales, guide sur la production de sirop d’érable et plus de 100 recettes dans lesquelles le nectar national revient à toutes les sauces, sont les sujets illustrés dans ce deuxième livre de cuisine de Martin Picard. Selon lui, la valeur culinaire du sirop d’érable est sous-estimée et il s’attarde à en faire la preuve et à démontrer qu’il peut couler ailleurs…que sur les crêpes.
(source: cyberpresse)