(Photo : Shanen Louis)
Les 5 étudiants qui ont réalisé le documentaire.
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Cégep de Saint-Jérôme « L’art et tout ce qui n’en est pas » à deux festivals ce printemps

Par Marie-Catherine Goudreau

Un documentaire réalisé par cinq jeunes finissants du programme Arts, lettres et communication – profil cinéma du Cégep de Saint-Jérôme sera à l’affiche de deux festivals au printemps.

Le court métrage L’art et tout ce qui n’en est pas a été réalisé par Charles Muloin, Charles-William Brière-Gaudet, Lukas St-Onge, Justin Bourque-Cloutier et Édouard Côté dans le cadre de leur cours Production documentaire. Il a été choisi pour être présenté au Festival du film étudiant de Québec qui se tiendra virtuellement, du 26 au 28 mars, et au festival CinéRelève de Shédiac, au Nouveau-Brunswick, du 21 au 25 avril.

Définir l’art par la création

Les étudiants se sont intéressés à la question de ce qui définit une œuvre comme étant une expression artistique. Ils se sont penchés sur l’acte de la création et souhaitaient démystifier les mots « art » et « artiste ». Ils ont donc interrogé trois personnes qui, selon eux, pratiquent une forme d’art : Shanen Louis, photographe; Alexandre Poulin, auteur-compositeur-interprète; Albert Elbilia, propriétaire de la boulangerie Merci la Vie. « On souhaitait présenter des personnes qui avaient différents points de vue sur la création », explique Lukas, qui était à la prise de son et à la narration.

C’est donc durant toute la session d’automne que les étudiants ont travaillé, autant en ligne que sur place, pour créer le résultat final. Le défi a surtout été de lier leurs entrevues ensemble, sous un fil de discussion. « On avait nos questions pour nos entrevues, mais on ne pouvait pas prédire leurs réponses. On devait lier nos idées ensemble pour offrir un point de vue plus large sur la création », souligne Charles-William, le réalisateur. À partir de 1h30 de clips, ils ont dû réduire à seulement 10 minutes de film. « Il fallait vraiment faire ressortir le plus important et choisir ce qui valait la peine de rester », ajoute Charles, qui s’occupait du montage.

La force de l’équipe

De ces rencontres, chacun affirme avoir retiré quelque chose de positif. « J’adore entendre des personnes parler de leur passion. Ça me donne le gout de poursuivre dans ce domaine », explique Charles-William. Mais ce qu’ils ont surtout apprécié, c’est le travail en équipe. « On se complète vraiment bien. Chacun a ses forces et faiblesses. On a eu vraiment beaucoup de plaisir à faire ce projet », souligne Lukas.

Malgré les contraintes qu’a amené la COVID, ils ont réussi à filmer les entrevues en personne. « C’est certain que ça nous a ajouté un stress, mais affronter des défis comme ceux-là en équipe a renforcé nos liens », soutient Charles-William. C’est par des rencontres « Teams » qu’ils ont travaillé la plupart du temps, mais ils ont tout de même apprécié leur expérience.

Pour la suite, leur passion pour le cinéma et la production s’est confirmée avec le projet de documentaire. Certains se spécialiseront dans le montage et la production alors que d’autres le feront en photographie ou en cinéma. Malgré leurs chemins différents qui les sépareront, ils souhaitent continuer de travailler ensemble et ont déjà plusieurs autres projets en tête.

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