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Candidat à la chefferie du PQ: PKP tire à boulets rouges sur Couillard

Par Michel Bureau

Dimanche dernier, près de 500 personnes se sont amassées dans la salle de l’école des-Studios à Saint-Jérôme, pour assister à l’annonce de la mise en candidature du député de Saint-Jérôme Pierre Karl Péladeau à la chefferie du Parti québécois (PQ). Parmi elles, plusieurs députés comme Nicole Léger et Pascal Bérubé, des ex-députés, et l’ex-premier ministre Bernard Landry, étaient aux premières loges de ce qui a semblé être une soirée historique.

Plusieurs conseillers du Parti Vision Saint-Jérôme du maire Stéphane Maher, des maires des villes avoisinantes dont Paul Larocque, maire de Bois-des-Filion, un grand ami du député de Saint-Jérôme.

Un message clair

À n’en pas douter, la souveraineté sera le principal cheval de bataille de PKP lors de la campagne à la chefferie, suivi de l’éducation et des énergies vertes. «Si je suis le candidat de la souveraineté, ce n’est pas un homme ou une femme qui fera du Québec un pays, c’est le peuple», a-t-il clamé haut et fort dans un tonnerre d’applaudissements. Le député de Saint-Jérôme n’est pas sans savoir qu’il a toute une pente à remonter. «La population nous a envoyé un message clair le 7 avril dernier. À nous de réagir, d’aller notamment à la rencontre des jeunes pour leur expliquer en quoi consiste la souveraineté. Les Québécois n’ont pas toujours valorisé l’éducation. Le taux d’analphabétisme est alarmant», a ajouté le nouveau candidat qui pense être capable de faire sortir le vote chez les jeunes. «Il faut faire de l’éducation une priorité nationale. Ce sont les peuples les plus formés qui auront le plus de succès. La culture c’est le ciment qui va nous unir. Il faut intéresser les jeunes à se lancer à la conquête du monde. Il faut sortir des sentiers battus. Nous devons moderniser l’état, et gérer avec plus de rigueur. Nous, les Québécois sommes capables de grandes choses, il faut s’inspirer des Pierre Péladeau, Jean Coutu, Alain Bouchard, et d’autres», a poursuivi M. Péladeau, qui en a profité au passage pour tirer à boulets rouges sur le premier ministre du Québec, Philippe Couillard. «C’est faux de prétendre que la souveraineté est déphasée. Face à Ottawa, notre premier ministre est un porteur d’eau fier de l’être et incapable de s’affirmer. Ottawa se dirige vers un destin pétrolier».

PKP s’est dit très heureux des nombreux messages d’appuis qu’il a reçus sur Facebook au cours des derniers jours, et surtout des 3 250 noms qui appuient sa candidature à la chefferie du PQ. «Mon père serait très fier de mon choix aujourd’hui», a terminé Pierre Karl Péladeau.

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