Entrevue avec le directeur

Par Éric-Olivier Dallard

Cégep de Saint-Jérôme

Serge Tessier entame sa 8e année en tant que directeur général de l’établissement. Seules quatre personnes se sont succédé à ce poste depuis l’ouverture du Collège.

Trois d’entre elles étaient présentes lors de la cérémonie. C’est le cas de Claude Lalonde, qui a passé 21 ans à la tête de l’établissement.
«C’était très émotif, raconte Serge Tessier. La fierté d’appartenir au Cégep était palpable.» En plus de rappeler les bons coups du Collège, la direction en a profité pour dévoiler les armoiries du Cégep, fabriquées par l’ancien professeur de français Gleason Théberge, et dévoiler l’ensemble des activités prévues durant l’année. La chorale de l’établissement a surpris tout le monde en interprétant une chanson thème spécialement conçue pour l’événement.

Un établissement en santé

Serge Tessier est d’autant plus fier de souligner les 40 ans du Cégep qu’il enregistre cette année la plus grosse cohorte de l’histoire de l’établissement. Plus de 4 200 élèves ont choisi de faire leurs études collégiales à Saint-Jérôme. Le campus de Tremblant a accueilli pour sa part plus de 180 élèves lors de la rentrée, si bien que la santé financière du Cégep se porte à merveille. L’établissement a reçu 22% plus de demandes d’admission au premier tour que l’année dernière, comparativement à une hausse de 3,5% dans le reste du réseau collégial.

Récemment, la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec (CREPUQ) indiquait que les élèves ayant fréquenté le Cégep de Saint-Jérôme accédaient davantage aux programmes contingentés que leurs homologues des autres régions. Une autre bonne raison de célébrer.

Dimanche, la ville de Lachute a accueilli la nouvelle ligue de football du Collège à l’occasion du match inaugural de la saison. «Le fait d’avoir une équipe de football à nous a un effet bœuf à Lachute», d’indiquer Serge Tessier. Des jeunes auraient même manifesté le désir de poursuivre leurs études à Saint-Jérôme pour cette seule et unique raison. «J’étais presque gêné de voir comment notre personnel s’est investi pour que tout fonctionne bien. C’était beau de les voir à l’œuvre.»

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