Fusion des services policiers dans la MRC des Pays-d'en-Haut

Par Thomas Gallenne

La SQ passe le test

En octobre 2009, les municipalités de Piedmont et Saint-Anne-des-Lacs rejoignaient les autres municipalités de la MRC des Pays-d’en-Haut déjà desservies par la Sureté du Québec. Seule Sainte-Adèle demeure encore avec ses propres services de police. Qu’en est-il de la situation sur le terrain?

Selon le préfet de la MRC, Charles Garnier, la situation en terme d’effectif s’est nettement améliorée. «Depuis deux ans, on a obtenu 6 policiers additionnels, ce qui a beaucoup aidé», précise-t-il. Une aide d’autant plus appréciée, puisqu’elle faisait partie des revendications que les municipalités avaient mises de l’avant, suite à la dernière signature du protocole de service survenue en mars 2009.

Mais est-ce que les municipalités nouvellement couvertes par la Sureté du Québec ont gagné au change? «Assurément, affirme Clément Cardin, maire de Piedmont. Non seulement cela nous coûte moins cher avec la SQ qu’avec l’ancienne Régie intermunicipale de Police de la Rivière-du-Nord, mais en plus, on remarque que les transfuges sont beaucoup plus heureux dans leur travail». Il note au passage que la transition entre la régie de police et la SQ s’est faite très rapidement – à peine 6 mois – entre la signature du nouveau protocole de service et la finalisation du transfert des corps policiers. Seule petite réserve, certains citoyens ont la perception que la présence policière est moins soutenue avec la SQ qu’avec l’ancienne régie de police. «Quand j’ai un appel de citoyen à ce sujet, je remonte l’information directement au poste de Saint-Sauveur».

Même son de cloche du côté de Sainte-Anne-des-Lacs. Le maire Claude Ducharme semble satisfait des services, d’autant plus que les corps de police ont mis le grappin récemment sur des cambrioleurs qui sévissaient sur le territoire, et ce, grâce à la vigilance d’une voisine. 

Au niveau des statistiques, seul le portrait 2009-2010 de la MRC des Pays-d’en-Haut au niveau des services offerts par la Sûreté du Québec sur son territoire est disponible pour le moment, le portrait pour 2010-2011, ne sera disponible qu’à partir de la mi-avril, selon le porte-parole de la SQ pour la région, Benoit Richard.

Le poste basé à Saint-Sauveur depuis une décennie comptait en 2010 32 patrouilleurs, 5 superviseurs de relève ou chefs d’équipe, 4 enquêteurs, un adjoint aux enquêtes et un agent de relations communautaires, sans compter 4 personnes de soutien (civils). Les chiffres pour 2010-2011 n’étant pas sortis, la SQ n’a pas été en mesure de sortir des statistiques comparatives depuis 2009.

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