Hôpital Laurentien : J’attends, tu attends, il attend…
Dyane Bouthillette – La situation d’engorgement à l’urgence de l’hôpital Laurentien fluctue d’heure en heure. Le temps d’attente serait causé, entre autres, par les nombreux cas présentant des symptômes liés à des problèmes respiratoires.
« On est vraiment dans un pic de ce qu’on appelle un syndrome d’allure grippale », explique la porte-parole du CISSS, Thais Dubé. Lors des derniers jours, le taux d’occupation des civières s’est élevé jusqu’à 156 % et certains patients sont sur une civière depuis 24h à 48h.
Le nombre de médecins
Selon la porte-parole du CISSS, il n’y aurait aucun lien entre le nombre de médecins sur place et le taux d’occupation. Attribuant plutôt la situation à la nature des soins devant être prodigués, Mme Dubé explique que certains patients doivent attendre de savoir s’ils seront dirigés vers des unités de courtes durées, d’autres types de places d’hospitalisation brève, etc.
Plusieurs autres cas
Mme Dubé déclare qu’il y a également beaucoup de cas de traumas causés par des accidents de ski s’ajoutant aux problèmes de syndrome d’allure grippale.
Cette réalité ferait en sorte que l’urgence de l’hôpital Laurentien est toujours achalandée. Elle affirme que l’attente peut être très élevée pour les patients qui n’ont pas besoin de services médicaux urgents et pour les gens souffrant de problèmes mineurs, comme les maux de gorge et les symptômes de gastro-entérite ne présentant aucun signe de déshydratation.
« Mais pas d’attente pour les cas urgents », conclut-elle.