La Directrice de la Chambre de commerce s’explique
Non-renouvellement de son mandat…
a Directrice générale de la Chambre de commerce de Sainte-Adèle, Marcelle Bergeron, a dé- cidé de ne pas renouveler son mandat à ce poste, poste qu’elle occupe depuis maintenant 11 ans. Elle quittera donc ses fonctions le 31 décembre, tout en facilitant la transition vers une nouvelle direction. Elle quittera avec une pléiade de réalisations concrètes, et des compétences précieuses. D’une Chambre moribonde qu’elle a trouvée dans les années ’90 (elle venait notamment de perdre la gestion de l’accueil touristique au profit du CLD), jus-qu’à l’obtention du financement permanent, en passant par la mise en place d’un plan d’action ambitieux…
Explications et bi-lan d’un parcours riche, tout en citations: la parole est à la Directrice générale…
«J’ai investi beaucoup d’heures à la Chambre. Vous savez, quand j’ai mené à bien les projets de la mise sur pied du Plan d’action et les négociations avec la Municipalité pour le financement permanent, je l’ai fait pour la communauté d’affaires, c’était des dossiers de longue haleine. Maintenant, j’ai fait le tour… je suis maintenant prête à relever de nouveaux défis!»
«J’aurais aimé que les semaines aient sept jours de travail!; j’ai toujours aimé la dextérité que requiert ce travail, dans une multitude de sphères, de la gestion jusqu’au travail de terrain, en passant par le marketing, la création d’événement, la négociation, etc…»
«Je crois qu’il est temps de passer la barre afin que la Chambre poursuive son évolution; d’ailleurs, quand on a engagé Frédéric Belval comme relationniste, c’était dans mes plans de former une relève…»
«Les commerçants a-délois cherchent à façonner une identité distinctive, qui représente vraiment le paysage et son caractère.»
«Les Laurentides ont pris du retard dans leur promotion, quand plusieurs régions du Québec ont commencé à en faire; rappelez-vous quand les hôteliers ont refusé la proposition de l’ATL visant à recueillir 2$ par réservation pour le réinvestir dans la visibilité… On a préféré continuer uniquement sur notre réputation; on est à l’ère des médias et de la communication… il faut faire la promotion de notre région.»
«Le poste est beaucoup plus politique aujourd’hui que quand j’ai commencé. Je trouve qu’un directeur général de Chambre de commerce ne doit pas l’être, son rôle n’est pas là. Comme citoyenne, j’ai toujours voté; mais quelle que soit l’administration en place, j’ai toujours su m’adapter et travailler de concert, et de façon productive, avec elle.»
«Les médias, surtout ces dernières années, ont pris une place très importante dans notre société en général et les Laurentides en particulier… c’est fini le temps du “gratte-moi le dos…” D’ailleurs, avec la rapidité avec laquelle est véhiculée l’information, l’on n’a parfois même plus le temps d’éteindre les feux!»
«Notre économie est fortement gérée, dans les Laurentides, par la température; de plus, l’étendue du territoire de Sainte-Adèle, nous avons quatre sorties d’autoroute! Ce sont de ces éléments-là qui font que notre économie peut sembler difficile à saisir…»
«Je suis dans la région depuis 32 ans et je l’aime mon village, il est beau, il a un vrai cachet. C’est un village de montagnes, il faut que l’on s’imprègne de cette couleur; à vrai dire, je ne peux pas encore m’habituer à la splendeur de ces paysages.»