La Guignolée du Garde-Manger des Pays-d’en-Haut
Par Journal Accès
Comme l’écrivait notre éditrice Josée Pilotte dans son éditorial de la semaine dernière, «la pauvreté ne prend jamais congé». C’est donc à l’année longue que les besoins sont criants dans les différents organismes qui viennent en aide aux
personnes et familles dans le besoin.
Carole Legault, directrice du Garde-Manger des Pays-d’en-Haut, s’assure douze mois par année, d’être en mesure de donner à chaque main tendue. Pour ce faire, une planification rigoureuse est cruciale. On sait bien que lorsqu’arrive Noël, les cœurs s’ouvrent plus grands, tout comme les portefeuilles. Réalisons-nous la chance qui nous est donnée par rapport à d’autres moins bien nantis alors qu’humainement
parlant, chacun a droit à sa place au soleil?
Partout dans la région, à différents
endroits, différents moments, la Guignolée aura lieu. Partout, nous verrons des personnes donner de leur temps pour secouer la «boîte à sous» et nous demander de faire notre part pour la remplir… jusqu’à un souhaitable
débordement. Quel que soit le montant, en pièces ou en papier, il sera grandement apprécié et rigoureusement administré. «Ce n’est pas que pour la période des Fêtes qu’il faut renflouer les coffres et garnir les tablettes du Garde-Manger des Laurentides, c’est pour TOUTE L’ANNÉE!» affirme Carole Legault.
N’hésitons pas à faire notre part pour contribuer à un monde meilleur, à faire en sorte que des enfants, des jeunes, des femmes, des hommes puissent se nourrir adéquatement, toute l’année. Tout le monde a droit à ses besoins
primaires comblés… C’est un minimum. Ne sommes-nous pas dans un pays d’abondance, de justice sociale et d’égalité pour tous? C’est par la base que ça commence.
Grâce à La Guignolée, le Garde-Manger espère pouvoir remettre des bons d’épicerie variant entre 75$ et 400$ aux 800 bénéficiaires qui en ont fait la demande cette année (faites le calcul), en plus de continuer à fournir aux personnes et aux familles dans le besoin, de quoi mettre sur la table et dans les boites à lunch, chaque semaine de la prochaine année. «Au-delà de l’argent récolté, l’objectif premier est de ne jamais dire NON à personne. Il faut être en mesure de couvrir tous les dons que nous ferons, explique Diane Raymond, fondatrice il y a 17 ans du Garde-Manger des Pays-d’en-Haut. Je peux vous dire une chose toutefois: pour la petite communauté que nous sommes, les gens sont généreux et grâce à eux, nous réussissons à tenir nos promesses et venir en aide à ceux qui le demandent.»
Soyons prêts donc, pour La Guignolée des Pays-d’en-Haut qui aura lieu le samedi 14 décembre, et surtout, soyons généreux afin de combler les besoins grandissants d’une population dans la besoin!