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La municipalité et le comité aviseur répliquent à Hydro-Québec

Par Journal Accès


Saint-Adolphe-d’Howard

À la suite de l’article paru dans l’Information du Nord du 11 décembre dernier (lire la lettre ouverte d’Hydro-Québec en page 4 du journal virtuel), le comité aviseur et la municipalité de Saint-Adolphe souhaitent rectifier certains faits rapportés par la porte-parole d’Hydro-Québec, Sophie Lamoureux.

La municipalité indique qu’il est tout à fait faux d’affirmer que «tous les membres du comité technique régional (CTR), à l’exception de la représentante de Saint-Adolphe-d’Howard, ont recommandé le tracé optimisé». Selon la directrice du service de l’urbanisme et Sarah Perreault, toutes deux présentes lors de la rencontre du CTR le 15 octobre dernier pour représenter la municipalité de Saint-Adolphe, le facilitateur a répété à plusieurs reprises qu’il n’y avait pas consensus autour du fameux tracé A optimisé lors de cette rencontre.

«L’affirmation de Mme Lamoureux est de la pure désinformation, soutient Mme Perreault. La directrice de l’urbanisme et moi avons même demandé qu’il soit écrit clairement dans le compte rendu de la rencontre du 15 octobre cette conclusion du facilitateur à l’effet qu’il n’y avait pas consensus. Acertys, la firme engagée par HQ pour animer les rencontres et rédiger les comptes rendus, m’avait dit que ce serait fait mais ça n’y figure pas. Même chose pour une information importante concernant des déplacements de bâtiments, transmise par le chargé de projet en environnement et qui, après vérification s’avère inexacte.»

«Quant au tracé alternatif auquel Mme Lamoureux fait référence, il s’agit en fait d’une analyse des impacts à l’échelle de tracés», ajoute Sarah Perreault. Lors de la rencontre du CTR du 15 octobre, il a été demandé que cette analyse soit complétée pour la portion nord de la zone d’étude, qui touche Saint-Adolphe et Sainte-Agathe, afin d’avoir un portrait complet des impacts environnementaux, paysagers et humains. Selon la municipalité et le comité aviseur, actuellement, seules les parties centre et sud de la zone d’étude auraient été analysées à cette échelle.

«Mais la chef de projet d’HQ a fait savoir que ses experts étaient trop occupés pour faire cette analyse», précise Mme Perreault. Selon elle, la chef de projet demandait donc à Saint-Adolphe d’effectuer elle-même le travail et HQ verrait ensuite à le valider. «La municipalité a refusé, explique madame Perreault. Ça voulait dire débourser encore pour l’embauche d’un ingénieur et d’autres spécialistes. De plus, il faut des données précises que ne détient pas la municipalité. Si la MRC a fait ce travail d’analyse à ses frais, c’est tant mieux. Cela permettra de connaître les impacts sur les plans paysager, humain et environnemental pour toute la zone d’étude. Mais il ne faut pas tomber dans le piège d’HQ: cette analyse à l’échelle de tracés ne signifie pas que la MRC recommande un tracé et encore moins, qu’elle le cautionne!»

La municipalité de Saint-Adolphe et le comité aviseur maintiennent leur position: pas d’ouverture d’un nouveau corridor à travers Saint-Adolphe, utilisation des emprises existantes et tenue d’un BAPE pour ce projet.

Le dossier est donc à suivre… et pour un hiver, il risque d’être chaud! Changements climatiques obligent?

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