La sexualité n’a pas de date d’expiration!

Par Martine Laval

Avant l’arrivée du Viagra sur le marché en 1998, les docteurs, sexologues et chercheurs ne connaissaient pas tant à propos de la sexualité des gens du «3e âge». Depuis, l’avènement du «médicament miracle» a entrainé une panoplie de recherches en matière de relations sexuelles après 50 ans que nous détaillerons au cours des prochaines semaines, grâce à cette chronique sur la sexualité après 50 ans.

Aujourd’hui, malgré les inconvénients mécaniques que provoque le vieillissement autant masculin que féminin, on est d’accord pour confirmer qu’avec quelques ajustements, personne n’est trop âgé pour le sexe.

Le mythe qui raconte qu’au-delà d’un certain âge, les gens ressentent moins d’intérêt pour le sexe est contredit par la réalité qui affirme que les personnes âgées de 50 ans et plus, comparé aux jeunes couples, recherchent la satisfaction sexuelle davantage dans la qualité globale de la relation physique. Des rapports du conseil national sur le vieillissement montrent même que parmi les personnes de 60 ans et plus qui ont des relations sexuelles régulières, 74% des hommes et 70% des femmes trouvent leur vie sexuelle plus satisfaisante que quand ils avaient la quarantaine.

Dans les prochaines semaines, par le biais de cette chronique, nous déconstruiront certains mythes tels que:

– À mesure que l’homme vieillit, il perd ses capacités érectiles.

– À l’âge moyen et au-delà, des facteurs émotionnels et psychologiques sont responsables de l’absence d’intérêt sexuel chez la femme.

– Une femme perd sa capacité à avoir des orgasmes avec l’âge.

– La masturbation diminue la capacité à jouir des relations sexuelles.

– Les couples qui au mitan de leur vie et après, n’ont pas de relations sexuelles régulières, ont perdu tout intérêt pour le sexe ou pour l’autre.

En quelques mots, il faut savoir que la ménopause chez la femme n’est pas la fin de la sexualité satisfaisante pour les femmes et qu’elle peut même être l’ultime reconnaissance érotique d’une vie. Quant à l’homme qui lui aussi vit des changements physiques nommée andropause, la solution n’est pas nécessairement de détourner son regard de sa partenaire de vie pour aller chercher satisfaction ailleurs, mais de plutôt se tourner sur la façon de transformer une relation bâtie au fil des ans.

Il est important en vieillissant de ne pas mettre de côté sa sexualité sous prétexte de changements physiques tout à fait surmontables – je ne parle pas ici de maladies chroniques ou dégénératives, qui elles, peuvent certainement causer des inconvénients majeures.  Il est prouvé de nos jours qu’une sexualité saine et régulière – quel que soit le rythme adopté – est bonne pour la santé physique et mentale des amants «matures» et prolongerait même la longévité!

À suivre…

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