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La surprise pourrait venir du côté des Verts

Par nathalie-deraspe

L’organisateur électoral provincial du parti Vert prévoit rien de moins que l’élection de 4 à 12 députés dans l’ensemble du pays. «Au Québec, le Bloc sera très difficile à percer», s’empresse de préciser Claude Sabourin.

L’optimisme de l’ex-candidat dans Argenteuil-Papineau-Mirabel tient du fait qu’Élizabeth May, ait pu finalement justifier sa place auprès de ses rivaux lors des débats des chefs des 1er et 2 octobre derniers. «Je pense que le 4% de vote qu’on a eu en 2006 va être sérieusement éclaboussé. Le débat va favoriser beaucoup les Verts et dans une moindre mesure, le NPD.» Membre de cette formation politique depuis 2002, Claude Sabourin estime que les Verts sont définitivement sortis du folklore granola. «Nous sommes autant près de la nature que dans les années ’80 (le parti Vert a été fondé en 1988), mais nous avons maintenant des scientifiques, des avocats, des ingénieurs et du «vrai monde» parmi nos candidats.» Le parti a même réussi à recruter deux de ses membres au sein des Conservateurs. Le sociologue Gary Caldwell fait partie de ceux-là.

Un ex-péquiste vire au vert

Dans Laurentides-Labelle, le biologiste, ex-enseignant et homme de théâtre, Jacques Rigal vient de sauter dans l’arène politique. Impliqué dans les dossiers environnementaux depuis les années ’70, largement influencé par les travaux de Fernand Séguin et de Frédéric Bach, Jacques Rigal aimerait donner un dernier droit avant de tirer sa révérence. «Je ne veux pas d’un avenir Wal-Mart, lance-t-il. Ça prend des gens qui ont une conscience globale et les jeunes familles sont très sensibles à cela. Tout le monde connaît mon côté nationaliste (il a déjà été responsable régional de l’environnement au PQ), mais l’heure est pour la planète. C’est l’avenir de l’humanité qui est en jeu.»

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