Le maire obtient un «correctif de salaire»
Saint-Adolphe-d’Howard
Lors de l‘assemblée qui se tenait à Saint-Adolphe-d’Howard vendredi dernier, le Conseil municipal a réclamé un correctif de 65% à la hausse du salaire du maire de l’endroit, Réjean Gravel.
Cela a fait bondir certaines personnes présentes, dont certains membres de l’ancienne équipe de l’hotel de ville, qui ont clamé aux Adolphins que «le maire Gravel a les mains dans vos poches».
C’est à une majorité de 5 contre 1 que la proposition a été acceptée, et même un conseiller de l’opposition a voté «pour».
M. Gravel a tenu à préciser qu’il s’agissait là d’un «correctif de salaire» et non pas d’une augmentation à proprement parler, puisque les salaires des conseillers demeurent inchangés.
Des observateurs de la soirée ont dénoncé son noyautage par quelques personnes. Accès a obtenu copie notamment de deux correspondances adressées à la Mairie et déplorant ce qui s’est passé: «Depuis plus d’un an, j’assiste aux réunions du conseil municipal de Saint-Adolphe-d’Howard. Depuis un an, j’assiste à des réunions qui se déroulent dans le respect et la dignité des citoyens et citoyennes, à qui, on donne le droit de parole. Ce soir, j’ai assisté à une réunion où la démagogie et la désinformation fusaient d’un groupuscule défait aux dernières élections! Réunion où d’honnêtes citoyens ont manifesté leur appréciation aux réalisations de l’équipe du Maire Gravel et qui ont subi une forme d’intimidation par une douzaine de personnes (…)», raconte Michel Couture, membre du CA de la chambre de commerce de Saint-Adolphe d’Howard.
«J’ai malheureusement été également témoin de manifestations disgracieuses de certains citoyens mécontents de l’augmentation du salaire de notre maire. Étant moi-même en affaires depuis de nombreuses années, je peux comprendre assez facilement qu’un maigre salaire de 21 000$ par année pour faire le boulot d’une ville comme Saint-Adolphe, est une vraie risée. (…)», souligne pour sa part Normand Gauthier, un citoyen adolphin.
Réjean Gravel a promis à Accès qu’il commenterait les événements un peu plus tard.