Les proches aidants des Pays-d’en-Haut ont été fêtés

Par Éric-Olivier Dallard

La Semaine des aidants

Accès a reçu ce témoignege de Nicole Ribardière-Poirier, Présidente de la Coop SORE, sur les proches aidants des Pays-d’en-Haut. Nous avons tenu à le publier intégralement… comme une façon pour Accès de leur rendre hommage aussi…

La Semaine annuelle des aidants, qui a lieu la première semaine de novembre, existe depuis dix ans, mais elle a été reconnue officiellement par le gouvernement du Québec, le 6 novembre 2007.

Selon la ministre responsable des aînés, Marguerite Blais: «C’est là une occasion de souligner le travail non seulement admirable, mais essentiel que les proches aidants accomplissent au quotidien» et j’ajouterais, un travail accompli bénévolement.

Dans les Pays-d’en-Haut, la coop SORE, fondée par des aidants pour des aidants, a souligné cette Semaine en conviant ses membres à un dîner. Pas loin de 30 personnes étaient présentes chez «Belle et Bob» à Saint-Sauveur.

Le repas fut précédé d’un spectacle au cours duquel le conteur Yvon Boutin, qui connaît bien la problématique des aidants, nous a captivés par ses récits pleins de poésie.

Ce fut un repas joyeux et animé qui a offert un peu de cette détente dont les aidants ont tant besoin.

Pour cette même occasion et dans le but de rendre hommage au groupe d’aidants qu’il soutient depuis une dizaine d’années, le CSSS des Hauteurs à Sainte-Adèle, par l’entremise de Normand Aubé, responsable des services externes, et de Julie Gravel intervenante psychosociale à la coop SORE, a convié les participants du groupe de soutien à une dégustation de «vins et fromages» dans leurs nouveaux locaux.

Ce fut une activité très joyeuse et hautement pédagogique qui a permis à la vingtaine d’aidants et d’aidantes présents de découvrir des fromages du Québec et de mettre à l’épreuve leurs talents de goûteurs et d’amateurs de bons vins.

Dans un registre plus sérieux chacun et chacune a été sollicité pour exprimer sur le mur ce qu’il ressentait en tant qu’aidant. Les écrits sont tous plus émouvants les uns que les autres.

«Avoir besoin d’aide et l’accepter demande beaucoup d’humilité», «Je n’en peux plus..» «Des aidants demandants… fatiguants, tannants…», et tant d’autres.

Chacun est reparti vers sa vie, le cœur un peu plus léger, même si sa tâche et ses soucis vont reprendre pour 365 autres jours.

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