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Manifestations d’enseignants dans les Laurentides

Par Thomas Gallenne


Bras de fer entre enseignants et le gouvernement Couillard

Quelques centaines d’enseignantes et d’enseignants du Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL-CSQ) ont manifesté, le mercredi 30 septembre dernier, dans les rues de Mont-Tremblant, Sainte-Agathe-des-Monts et Sainte-Adèle. Déjà fortement mobilisé depuis des mois, le personnel enseignant souhaitait rappeler au gouvernement que le nouveau dépôt patronal présenté la semaine précédente a carrément jeté de l’huile sur le feu et que le personnel continuera la bataille pour de meilleures conditions de travail et de meilleures conditions d’apprentissage pour les élèves québécois.

Thomas Gallenne – Quelques centaines d’enseignantes et d’enseignants du Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL-CSQ) ont manifesté, le mercredi 30 septembre dernier, dans les rues de Mont-Tremblant, Sainte-Agathe-des-Monts et Sainte-Adèle. Déjà fortement mobilisé depuis des mois, le personnel enseignant souhaitait rappeler au gouvernement que le nouveau dépôt patronal présenté la semaine précédente a carrément jeté de l’huile sur le feu et que le personnel continuera la bataille pour de meilleures conditions de travail et de meilleures conditions d’apprentissage pour les élèves québécois.

« Les enseignantes et enseignants se sont donné rendez-vous à trois endroits, le 30 septembre, pour dire haut et fort qu’ils sont épuisés de tenir l’école à bout de bras, et qu’ils ont besoin d’aide, a expliqué Krystine Lessard, présidente du SEEL. Le nouveau dépôt patronal n’a aucun sens. On a l’impression qu’il ne s’agit pas d’une négociation, mais d’un exercice de compressions sur le dos des enseignantes et enseignants et de l’ensemble des élèves, y compris les plus vulnérables. C’est de la provocation », a-t-elle ajouté.

Mobilisation historique

Selon la présidente du SEEL, ses membres ont été mobilisés, actifs et visibles jusqu’à la toute fin de la dernière année scolaire. « Nos membres ont repris le collier très tôt cet automne. Le nouveau dépôt patronal est la goutte qui fait déborder le vase. Les enseignantes et enseignants sont vraiment en colère devant ces offres méprisantes du gouvernement », a-t-elle lancé.

Rappelons que, depuis la rentrée, les enseignantes et enseignants ne sont plus disponibles pour leur employeur au-delà des 32 heures de présence à l’école prévues dans leur contrat de travail. « D’autres moyens de pression sont à prévoir, a rappelé Mme Lessard.

Les moyens de pression continueront de s’intensifier si la négociation ne progresse pas. D’ailleurs, des votes de grève se tiennent présentement un peu partout en province. Le combat, nous le menons pour nos conditions de travail, mais aussi pour les conditions d’apprentissage des élèves du Québec et pour le maintien d’un système d’éducation public de qualité. »

Les offres patronales présentées l’hiver dernier par le gouvernement prévoient notamment une augmentation du nombre d’élèves par classe et des compressions budgétaires dans les services aux élèves en difficulté. Enfin, les enseignantes et enseignants dénoncent « un alourdissement considérable de leur tâche ».

Une nouvelle proposition patronale déposée la semaine dernière a été perçue comme un recul dans la négociation par la FSE et ses syndicats affiliés.

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