Plusieurs organismes de la région aident les gens dans le besoin

Par Journal Accès

En apparence, la MRC des Pays-d’en-Haut brille de la prospérité de ses résidents. Si cela s’avère véridique en surface, en profondeur, plusieurs citoyens des municipalités environnantes souffrent d’une situation financière précaire. Pour leur venir en aide, diverses organisations présentes sur le territoire déploient leurs ressources pour les guider vers une meilleure situation.

Un réseau de complémentarité de services

Juste sur le territoire de la MRC des Pays-d’en-Haut, une multitude d’organismes à but non lucratif veillent à aider les gens confrontés à une situation de pauvreté. Johanne Lavoie, organisatrice communautaire au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) des Pays-d’en-Haut parle d’une complémentarité de services: «On vise une complémentarité des différents services offerts et territoires desservis par les organismes, afin d’éviter de dédoubler ce qui est offert dans la région.»

Ainsi, on retrouve divers organismes d’aide alimentaire, notamment le Garde-Manger des Pays-d’en-Haut, la Soupe populaire de la Vallée de Saint-Sauveur, les Ressources communautaires Sophie à Wenthorth-Nord, ainsi que l’Entraide Bénévole des Pays-d’en-Haut. Également, plusieurs institutions veillent à combler d’autres besoins tout aussi vitaux, tels l’hébergement, la réinsertion sociale, l’aide aux familles, et l’aide à l’emploi. De ceux-ci, on compte notamment la Maison de la Famille des Pays-d’en-Haut à Sainte-Adèle, la Rencontre à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, l’Échelon des Pays-d’en-Haut à Piedmont, le Labyrinthe (hébergement transitoire) à Sainte-Adèle, l’Écluse des Laurentides, les deux maisons des jeunes de Sainte-Adèle et de Saint-Sauveur et plusieurs autres.

Plusieurs sources de

financement

Pour veiller à leurs activités, en plus des dons des particuliers, plusieurs de ces organismes sont financés par Centraide et par le programme gouvernemental de soutien aux organismes communautaires du ministère de la Santé et des Services sociaux. Ce dernier finance les organismes selon les projets qu’ils mettent en place, alors que Centraide fournit une partie des fonds nécessaires au roulement de leurs activités. Sinon, les organismes doivent compter sur la générosité des citoyens, des entreprises et des organisations de la région, et ce, autant sur les plans financiers, matériels que sur celui du bénévolat. 

Mme Lavoie conclut en affirmant qu’il est important de distinguer une situation précaire à la pauvreté dans son ensemble: «Les gens souffrant de pauvreté n’en sont pas condamnés. Leurs situations peuvent changer, et c’est pourquoi, selon moi, il est important, de supporter les organismes de la région, que ce soit par un don ou une quelconque implication.»

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