Quand le virtuel peut ruiner notre vie…
Par Thomas Gallenne
Cégep de Saint-Jérôme
On se souviendra de la jeune canadienne Amanda Todd qui s’est suicidée en octobre 2012, après avoir subi plusieurs années de harcèlement psychologique sur les réseaux sociaux. Elle avait 15 ans. Ou encore plus récemment, des propos tenus par le blogueur Gabriel «Gab» Roy dans une lettre qu’il adressait à Mariloup Wolfe, et dans laquelle il décrivait des échanges sexuels explicites. Une lettre que M. Roy disait écrite sur le ton de l’humour, lui a valu un flot de critiques et une poursuite de 300 000$ ce printemps. Et c’est sans compter les détails de la vie privée que bien des internautes mettent en ligne quotidiennement sur les réseaux sociaux. Il n’est donc jamais mauvais de rappeler la «nétiquette» – ce code de conduite – auprès des usagers; et quoi de mieux que l’école pour le faire?
Campagne de sensibilisation
Avec l’objectif d’encourager une utilisation responsable du Web 2.0, le Cégep de Saint-Jérôme relance son opération de communication signée «L’impact n’a rien de virtuel». Cette campagne multiplateforme se décline en trois messages distincts, pensés pour trouver écho tantôt chez les étudiants, tantôt chez les membres du personnel.
S’informer, se divertir, créer, échanger, commenter, partager… le phénomène des médias sociaux amène son lot de possibilités intéressantes. En revanche, l’usage de ces outils de socialisation en ligne peut engendrer certaines situations inopportunes. Et c’est précisément en illustrant ce revers de la médaille que le CSTJ a construit sa campagne de sensibilisation.
«L’idée était d’aider notre monde à se protéger et à protéger autrui. Pour les accompagner vers de bonnes pratiques, nous avons également rendu disponible un Guide encadrant l’utilisation des médias sociaux, rappelant à tous l’importance de respecter l’«étiquette», explique Francine Paquette, directrice générale de l’institution.