Table régionale de l’Action démocratique du Québec

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L’ADQ: alternative politique pour les prochaines élections?

Les représentants nationaux de l’Action démocratique du Québec (ADQ) étaient de passage dans le secteur de Saint-Jérôme, le 9 mars. L’objectif: mobiliser les militants de l’ADQ en vue du prochain rendez-vous électoral. La soirée était organisée par la Table régionale des Laurentides. Au total: une soixantaine de personnes se sont déplacées pour assister à la rencontre.

«On fait une tournée de l’ensemble des régions du Québec. L’ADQ a un grand défi à relever afin d’être prêt pour les prochaines élections», mentionne le directeur général du parti, Christian Lévesque. 

Dans la salle où avait lieu la rencontre, on reconnaissait plusieurs visages connus de la scène politique et syndicale des Laurentides. Parmi ceux-ci, d’anciens organisateurs péquistes et certains adéquistes impliqués depuis de longues années avec l’ADQ. Les grands absents de la soirée sont sans contredit les anciens députés élus en 2007 sous la bannière adéquiste. «Il y a eu beaucoup de nouvelles personnes en 2007. Des personnes qui n’avaient pas toute l’expérience nécessaire. Certains ont décidé de quitter la politique pour s’impliquer dans d’autres secteurs», confie le directeur général du parti. 

On se rappellera que lors de l’élection générale de 2007, l’Action démocratique avait causé la surprise en faisant élire une quarantaine de députés, devenant par le fait même la première opposition officielle à l’Assemblée générale. Connue pour être une forteresse péquiste, la région des Laurentides avait fait élire quatre députés adéquistes sur une possibilité de huit comtés. Un choc dans les rangs péquistes de l’époque. «Nous sommes confiants pour la prochaine élection dans les Laurentides et dans l’ensemble du Québec. La machine de l’ADQ se met tranquillement en marche et on sera prêt pour la prochaine élection», explique le directeur général du parti. 

Avec un nouveau chef, des nouveaux représentants nationaux et une nouvelle organisation formée de gens expérimentés des rouages politiques, l’ADQ souhaite se présenter aux électeurs comme une réelle alternative politique à l’égard des deux autres formations politiques: péquiste et libéral. «Les gens veulent du changement et une réelle alternative politique à tous les niveaux. La nouvelle ADQ s’est mise en mode de constat, de solution et d’action. Il faut que les gens sentent que l’ADQ veut gagner aux prochaines élections», de confier le directeur général, Christian Lévesque. 

Questionné par les membres présents sur la sortie de l’ancien ministre péquiste, François Legault, concernant sa Coalition sur l’avenir du Québec, le directeur général de l’ADQ s’est montré optimiste. «Depuis la sortie de François Legault, on remarque qu’il y a des gens qui viennent prendre leur carte de l’ADQ et s’intéressent à la politique. Curieusement, au lieu d’être néfaste pour nous, il semble que les gens se tournent vers l’ADQ depuis la sortie des gens de la Coalition pour l’avenir du Québec», dit-il, remettant en question l’idée de créer un nouveau parti politique. 

«Les gens trouvent que nous avons un très bon chef. Ils veulent également que les élus politiques travaillent dans leurs intérêts. C’est pour ça que l’ADQ est le seul parti politique qui incarne le changement et l’alternative», de conclure Christian Lévesque. 

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