Toutes les raisons sont bonnes pour courir

Par Journal Accès

La course à pied est un sport facile à pratiquer puisqu’on peut courir n’importe où, n’importe quand. Peu dispendieux, il ne requiert ni inscription ni abonnement, sinon l’investissement primordial d’une bonne paire d’espadrilles. N’ayant aucun horaire fixe que celui qu’on s’impose, n’exigeant aucun déplacement autre que celui de l’itinéraire qu’on choisit de parcourir, la pratique en est de beaucoup simplifiée. Pas d’excuse!

Le kit de la parfaite

joggeuse

Comme dans tout, on peut s’embarquer dans la mode que suggère l’activité, mais si l’on désire simplement sortir de chez soi, courir, revenir, prendre une bonne douche et enclencher, continuer ou terminer sa journée, selon l’horaire de notre course, ça peut être aussi simple que ça. Si toutefois, pour des raisons de look, de bien-être, de confort, de praticité, d’efficacité, on décide de se procurer «le kit de

la parfaite joggeuse», on trouvera sur le marché spécialisé, une panoplie de vêtements permettant une aisance, une aération, une protection adéquates, sans oublier les gadgets qui vont de pair. On peut toutefois faire simple. L’essentiel se trouve dans nos pieds. 

Courons que diable!

Quelle que soit la raison pour laquelle on choisit de courir, on y trouve son compte sur le plan de la santé et des bienfaits que ça procure. Plus on court, mieux c’est.

Les endorphines et autres neurotransmetteurs sécrétés durant la course provoquent un effet euphorisant. Toutes les femmes à qui j’ai parlé me l’ont bel et bien confirmé. Courir améliore l’humeur, réduit l’anxiété, l’état dépressif, donne un sentiment de satisfaction et d’accomplissement personnel, une meilleure image de sa personne donc une estime de soi améliorée, un sentiment d’appartenance à un réseau social sain et de qualité, tout cela contribuant à une sensation de bien-être général. La solution est simple : prescrivons-nous une paire de running shoes et courons que diable!

D’après le cardiologue Martin Juneau, directeur de la prévention à l’Institut de cardiologie de Montréal,

la course à pied, lorsqu’elle est

pratiquée 30 minutes, 5 fois par semaine, diminue de 40% les risques de faire un infarctus, surtout que dès la ménopause, les effets protecteurs de l’œstrogène fondent au rythme des bouffées de chaleur! Une autre étude dévoile que le risque de problème cardiaque est réduit de 54% chez les femmes de 40 ans et plus qui sont très actives. Offrons-nous un «accroche-cœur» : courons!

Des neurones en feu, un squelette en béton

Nos neurones sont littéralement en feu à court et à long terme, lorsqu’on pratique une activité de style aérobie telle la course à pied. La rengaine ne change pas : «un

esprit vif dans un corps vif». Pour ce qui est de notre squelette, neuf ou usé, jeune ou vieux, il aime travailler fort. La densité de nos os et leur

résistance sont proportionnelles au stress mécanique qu’ils subissent. Ils aiment la course, le tennis, le volley-ball, la danse, la musculation…

et la corde à danser.

Prévenir l’ostéoporose passe donc par la pratique d’une activité physique avec sauts et impacts, permettant d’augmenter la densité minérale des os. Et ça fonctionne à tout âge!

Fini le repos,

maintenant

on bouge!

Surprise! « La course à pied, comme la grande majorité des exercices, peut contribuer à réduire tous les types de douleur » affirme Serge Marchand, neurophysiologiste. Le cocktail d’endorphines, sérotonine, noradrénaline et dopamine dont la production augmente durant l’effort, contrôle et freine les maux du corps. Le repos est donc de moins en moins recommandé, puisque l’action de s’activer a un effet direct sur la douleur… même lombaire! Conclusion? Courons,

si c’est pour vivre mieux et plus longtemps!

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