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Lac Millette : les travaux avancent lentement, mais sûrement

Par Sandra Mathieu

Protection du lac Millette

Bien que les membres de L’Association de protection du lac Millette (APELM), à Sainte-Adèle, se réjouissent de la rencontre avec les représentants de la Ville le 23 août dernier pour déterminer les prochaines étapes et actions requises par les différents intervenants afin de protéger le lac Millette de l’apport de sédiments, ils déplorent les délais et le manque de suivi de l’urbanisme et de la direction générale.

Rappelons que dans le plan directeur du lac Millette de 2015, entériné par la Ville, il est mentionné qu’il reviendra aux différents acteurs d’établir leur échéancier pour la réalisation des actions.

«Trois ans plus tard, nous attendons toujours l’échéancier des travaux, souligne Martin Bellerose, responsable des communications de l’APELM. Nous avons l’impression que le dossier avance à pas de tortue. Lors de la dernière rencontre, le DG nous a promis pour fin septembre un rapport détaillant les travaux faits depuis mai 2017 et ceux qui seront exécutés cet été. Il nous a demandé de prioriser trois sites d’érosion à aménager pour l’an prochain. Il ne peut en faire plus, compte tenu de son budget.»

Urgence d’agir

L’APELM a rappelé à la Ville que les travaux auraient dû débuter en 2012 à la suite du premier rapport du CRE (Conseil régional de l’environnement) des Laurentides.

«La profondeur du lac est passée de 3,6 à 3,2 mètres en moins de quatre ans et, pour nous, il y a urgence. Nous aimerions plus de transparence et de rapidité dans ce dossier », ajoute M. Bellerose.

Le 8 mai 2017, le plan du lac démontrant les endroits où des sédiments se déversent et causent l’envasement du lac a été produit par l’APELM, de concert avec la Ville.

Depuis, l’Association attend la liste des travaux effectués sur les sites d’érosion privés et publics du lac Millette.

Les travaux requis sur les tributaires contribueraient à diminuer l’apport de sédiments (à la fonte des neiges et lors de fortes pluies). De ce fait, la concentration de phosphore, d’azote et de nutriments diminuerait également, aidant entre autres à freiner la prolifération de plantes et la propagation des cyanobactéries.

L’APELM réitère son engagement à travailler en collaboration avec la Municipalité.

Pour en savoir davantage: associationdeprotectiondelenvironnementdulacmillette.com

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