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Tsunami blanc à Sainte-Adèle

Par Journal Accès

La chronique intitulée «Mon pays c’est l’hiver», parue dans ce journal il y a quelques semaines, m’a donné envie de vous raconter comment s’est vécu le tsunami blanc à Sainte-Adèle. Ici comme ailleurs dans les Laurentides, les tempêtes de neige de la fin décembre nous ont laissé un réseau de ski de fond et de raquette dévasté, méconnaissable,

impraticable.

Doris Poirier, citoyenne de sainte-adèle

Les sentiers avaient disparu sous un amoncellement d’arbres cassés et de branches enchevêtrées, couchés dans les sentiers et prisonniers d’un lourd fardeau de neige. C’était à un tel point que même les habitués du réseau avaient du mal à reconnaître l’endroit où était tracée la piste. Il fallait faire quelque chose sinon nous perdions notre réseau pour le reste de l’hiver.

 

Il faut savoir qu’à Sainte-Adèle, il existe un organisme sans but lucratif, Plein air Sainte‑Adèle (PASA), à qui l’administration municipale confie un budget pour l’entretien des pistes de plein air non motorisées et le développement du plein air. Cependant, ce budget est attribué en fonction d’un entretien régulier et rien n’est prévu pour les circonstances climatiques extraordinaires comme celles que nous vivons cet hiver.

 

Devant cette situation, plutôt que de demander un budget additionnel à la Ville, le conseil d’administration de PASA, sous la direction de son président Claude Chapdelaine, a décidé de faire appel au bénévolat et d’organiser des corvées de nettoyage des pistes. La réponse est venue de partout, de Sainte-Adèle, des environs et même de Montréal. Des hommes et des femmes munis de leurs sécateurs et de leurs scies ont réussi à libérer les pistes et à nous redonner accès à notre magnifique réseau de plein air, grâce à un effort collectif qui totalise environ mille heures de travail. C’est un exploit qu’il faut souligner.

J’en profite donc pour dire un merci chaleureux à M. Chapdelaine et à son équipe pour cette belle initiative. Un gros merci à tous ces bénévoles qui ont donné généreusement leur temps dans des conditions parfois difficiles.

 

J’en profite également pour dire un MERCI MAJUSCULE à tous ces propriétaires terriens qui permettent que leurs forêts soient sillonnées de sentiers de ski de fond et de raquette. Ils donnent leur autorisation sans attendre aucune faveur en retour. Ce sont des gens qui sont animés par un esprit autre que purement mercantile. Merci mille fois.

 

Voilà un bref portrait de ce que l’on retrouve à Sainte-Adèle: du plein air, de la générosité, de la solidarité et de l’organisation intelligente. J’espère que c’est contagieux parce que les Laurentides dont je rêve c’est ça.

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