(Photo : Courtoisie )
La rivière Rouge

Un massif important vient d’être protégé!

Par Rédaction

Axe Plaisance-Tremblant

(F. L. G.) —Un terrain donné par John et Louise Berryman, un couple d’Ottawa, va permettre de protéger neuf kilomètres sur la rivière Rouge dans un vaste corridor forestier des Laurentides.

En effet, Conservation de la nature Canada (CNC) a reçu en don une terre qui permettra d’élargir un important corridor forestier entre Ottawa et Montréal. L’organisme à but non lucratif est maintenant propriétaire de 685 hectares dans la municipalité d’Harrington, au Québec, ce qui consolidera un corridor écologique important pour la connectivité des milieux naturels.

Le terrain, donné par John et Louise Berryman, est situé stratégiquement. À proximité d’autres propriétés de CNC, ce territoire de neuf kilomètres en rive ouest du canyon de la rivière Rouge constitue un maillon essentiel d’un vaste corridor forestier qui relie la vallée de l’Outaouais au parc national du Mont-Tremblant. « Ce fut un plaisir de travailler avec Conservation de la nature Canada pour protéger la diversité naturelle de cet habitat forestier unique au bénéfice des générations futures. Notre don nous a prodigué le sentiment de nous rendre utiles, grâce à la conservation de cet important domaine forestier riche en biodiversité, au cœur des Basses-Laurentides » a souligné John Berryman, propriétaire du Centre Forestier Harrington, une entité vouée à la gestion durable des forêts et à la sylviculture (Pépinière de Harrington).

Cette propriété abrite principalement des forêts de feuillus typiques des Laurentides méridionales, habitat idéal pour les grands mammifères tels que l’orignal et l’ours noir dont la présence a été observée. On y trouve également des zones humides telles que des marais et tourbières boisées, propices à la nidification et aux haltes de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs, dont le petit blongios, une espèce désignée vulnérable en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (LEMV) du gouvernement du Québec et menacée selon la Loi sur les espèces en péril au Canada (LEP). On observe aussi sur cette propriété des noyers cendrés, une espèce en voie de disparition en vertu de la LEP et susceptible d’être désignée comme espèce menacée ou vulnérable en vertu de la LEMV.

La conservation de ces propriétés a aussi bénéficié du soutien financier du projet Ensemble pour la nature du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec, du Programme de conservation des zones naturelles du gouvernement du Canada, du U.S. Fish & Wildlife Service (par son North American Wetlands Conservation Act), et de la Fondation ECHO.

John et Louise Berryman (Courtoisie) 

Saviez-vous que?

  • La protection de cette propriété fait partie d’une vaste initiative visant à conserver les corridors naturels dans la région des Laurentides méridionales et ainsi favoriser la connectivité. En effet, cette terre se situe à environ 4 km du nord-est du territoire de Kenauk-Vallée de la rivière Saumon (Kinonge), où CNC travaille depuis 2013 et protège à ce jour 6000 hectares.

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