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Les élèves de L’Envolée atteignent la finale

Par Éric-Olivier Dallard

Un projet de recyclage de berlingots de lait mis de l’avant par une classe de quatrième année pourrait bien faire l’objet d’un prix national. Convaincus de l’emporter, les entrepreneurs en herbe lancent un défi à toutes les écoles primaires du Québec.

Sérieux, déterminés et confiants plus que quiconque, les élèves de 4e année de l’école primaire l’Envolée, à Saint-Jérôme, ne sont pas peu fiers de leur réussite : un isoloir fabriqué à partir de berlingots de lait recyclés. Ils s’en boit 175 par jour, ont souligné les enfants du Comité conférence de presse. D’où l’importance de leur trouver une seconde vie.

Il fallait les voir, chacun affairé dans son comité distinctif, à accueillir leur famille, démontrer les étapes de réalisation du projet ou encore raconter comment il fallait bien planifier le travail. Tour à tour, les enfants venaient s’exprimer devant le public avec une aisance qu’on pourrait jalouser. Après tout, la salle du gymnase était comble.

La directrice Sylvie Héroux a indiqué d’emblée à quel point elle était fière de ces jeunes. L’impact de l’activité est tel que toutes les classes veulent désormais fabriquer leurs propres isoloirs. Des objets très pratiques quand on est en examen ou qu’on veut se concentrer sur son travail, nous ont expliqué les élèves.

Si l’école remporte le concours national, la classe se rendra à Québec pour recevoir son prix. Pour les élèves participants, c’est déjà gagné d’avance. Ils en sont sûrs à 100%.

Le pouvoir d’une fée

L’écrivaine et conférencière pour enfants Annie Gravier n’est pas étrangère à ce succès. Invitée en cours d’année, l’auteure d’Anouchka a su toucher le cœur des enfants en misant sur le pouvoir de la pensée créatrice. Annie Gravier fait mouche chaque fois qu’elle parle de cette fée qui fait gagner tout à condition qu’on y croit à 100%. Cela en échange de quelques petits efforts…
«Il faut soigner la planète, lance un élève. Nous lançons un défi à toutes les écoles primaires du Québec pour qu’ils donnent une deuxième vie à un objet recyclable.» D’ici l’automne, on pourra voir comment le projet évolue sur la page web de l’école. Désormais, rien n’est impossible aux élèves de l’Envolée. L’établissement a peut-être un nom prédestiné!

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