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Le maire Gariépy salue la ténacité des jeunes et la mobilisation de la communauté

Par Valérie Maynard

Valérie Maynard – Deux ans. C’est le temps qu’il aura fallu pour que le nouveau skatepark de Saint-Sauveur voit enfin le jour. Samedi dernier, malgré la pluie qui empêchait les jeunes de profiter pleinement de leur nouvel espace, l’inauguration du parc a été célébrée en grande pompe, en présence de nombreux invités, dont le concepteur et dessinateur du site, Daniel Vézina, partenaires, commanditaires et jeunes planchistes. « L’élément déclencheur, l’effet persuasif à la base de ce projet, c’est certainement la mobilisation de la communauté : les adultes, mais encore plus les jeunes qui se sont impliqués dans toutes les étapes et qui ont fait preuve d’une grande ténacité », a d’entrée de jeu souligné le maire, Jacques Gariépy.

Plusieurs personnes ont aussi agi comme autant de catalyseurs dans la mise en œuvre et la construction du skatepark, comme le travailleur de rue Stéphane Cardi, instigateur du projet ainsi que le copropriétaire de la boutique Performance, Alexandre Filion, qui ont assuré la liaison entre le comité et les jeunes. « Ce projet a été comme un escalier à monter. Et ça pouvait juste se faire par le collectif », a imagé M. Cardi, ajoutant que « 1000 anecdotes qui font du bien à l’âme » ont ponctué les étapes menant à l’inauguration du nouveau skatepark.

Outre les jeunes planchistes qui ont, entre autres, participé à plus d’une vingtaine de rencontres de travail au cours des deux dernières années, plusieurs autres acteurs importants se sont aussi greffés au comité Skatepark Saint-Sauveur, nommément Ginette Gilbert (Ville de Saint-Sauveur), Johanna Fontaine (Carrefour Jeunesse-emploi Laurentides), Shanna Fournier (MRC Pays-d’en-Haut) et Johanne Lavoie (CISSS des Laurentides) afin de donner forme au projet.

Une projet collectif

Autre particularité du projet : le cofinancement d’un espace public. « Une problématique collective et communautaire, une solution commune », a fait valoir M. Cardi.

D’un côté, la Ville a contribué à hauteur de 120 000 $ (le projet global se chiffre à 160 000 $) et de l’autre, les jeunes ont multiplié les activités de financement afin d’inscrire une somme de 40 000 $ au montage financier : projections de films, soupe et soupers-bénéfice, encan silencieux, corvées de nettoyage des entrées des commerçants, lave-o-thon, vente de garage, vente de t-shirts… Autant d’activités de financement qui, selon le maire, sont venues « donner beaucoup de crédibilité au projet ».

Le projet a aussi bénéficié du support financier de plusieurs autres partenaires. Une pancarte, sur laquelle le nom de tous ces commanditaires figurera, sera d’ailleurs installée incessamment aux abords du skatepark.

Pour compléter le financement, le tirage de 2000 $ en bons d’achat applicables chez IGA Chartier, Rona Dagenais, boutique Performance et Espresso Sports se tiendra le 26 septembre prochain. Les billets, vendus au coût de 20 $ l’unité, sont présentement en vente au chalet Pauline-Vanier et à la boutique Performance.

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