12 mars 2013 à 5h16

Un garage «hot» à faire rêver

Par david-richer

Hot Antique à Saint-Jérôme

Passionné des voitures antiques, Raymond Dagenais, propriétaire du garage Hot Antique de Saint-Jérôme, vend des bagnoles datant des années 50, 60 et 70. Dans son inventaire, on retrouve des marques réputées telles que Lincoln, Cadillac, Ford Thunderbird ou encore le Dodge Charger R/T 1968 et 1970.

Situé au 813, rue Saint-Georges, l’endroit choisi pour y exposer les véhicules d’autrefois est chargé d’histoire. En fait, il faut remonter dans les années 1940, surnommées «Les Belles années», pour trouver une trace d’un concessionnaire qui abritait les lieux. Ainsi, le concessionnaire Desrosiers Pontiac Buick et Fugère Pontiac Buick y ont laissé leurs marques.

Lorsque M. Dagenais a acheté la bâtisse, celle-ci était à l’abandon depuis un certain nombre d’années. «On a dû retaper la place pour restaurer le charme que contenait cet endroit», soutient-il.

Le garage a une salle de montre, dans laquelle tout visiteur peut admirer les modèles anciens. On y fait l’achat, la vente, l’échange ainsi que la location de ces vieilles voitures qui valent aujourd’hui une petite fortune, à cause de leur rareté.

Parmi celles-ci, on retrouve les Muscle car, fabriquées entre 1964 et 1972, et recherchées pour leur caractère moteur «musclé», et tout ce qui allait avec.

En plus des services de vente, les amateurs seront ravis d’apprendre, à l’occasion du printemps qui approche, que Garage Hot Antique offre également un service de lavage d’auto à la main.

Les pièces: une denrée rare

Puisque ces voitures ne courent plus les rues, il devient parfois difficile d’obtenir les pièces détachées à proximité pour un modèle de voiture spécifique. «On les trouve surtout sur internet. La plupart des véhicules ont été fabriqués aux États-Unis, ce qui signifie que les pièces sont souvent commandées chez notre voisin», explique M. Dagenais.

Âme de collectionneur

Le propriétaire de l’entreprise est passionné par les voitures antiques. Lorsqu’il était plus jeune, il avait en sa possession quelques voitures. Il les a gardées pendant quelques années pour ensuite les revendre. En 2000, il s’en est acheté d’autres.

Raymond Dagenais estime d’ailleurs qu’il y a plus de collectionneurs qu’on le pense. «Les gens se font plus discrets, certes, mais il y a beaucoup de petits collectionneurs qui ont en leur possession une ou deux voitures. Je le vois quand je me rends aux expositions», affirme-t-il.